La collaboration professionnelle Flashcards

1
Q

Définir la notion de « groupe » et cibler les deux composantes essentielles.

A
  • Formé de 2 à 20 personnes maximum
  • Les membres entretiennent des relations interpersonnelles (1ère composante)
  • Les membres ont un objectif commun (2e composante)
  • Les membres sont interdépendants mais se considèrent comme une entité sociale distincte –> ex. : les membres d’une équipe de basket sont interdépendants mais se considèrent distinct de toute autre équipe de basket ou équipe sportive
  • À ne pas confondre avec d’autres formes d’unités sociales, comme des personnes rassemblées en un lieu donné, mais qui ne partagent pas de but ou bien qui n’interagissent pas vraiment entre elles (plutôt appelé un agrégat).
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2
Q

Quelles sont les différentes unités sociales ?

A
  • Agrégat (agglomération)
  • Catégorie sociale (cohorte)
  • Foule (assistance)
  • Groupement (association)
  • Organisation (entreprise)
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3
Q

À quelle unité sociale correspond cette définition?

« Individus côtes à côtes, mais qui n’interagissent pas et n’ont pas d’objectif commun »

A

Agrégat

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4
Q

À quelle unité sociale correspond cette définition?

« Ensemble individus qui partagent une caractéristique commune, pas d’interaction ni objectif commun »

Ex. : les hommes chauves

A

Catégorie sociale

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5
Q

À quelle unité sociale correspond cette définition?

« Individus au même endroit ayant un objectif commun, mais n’interagissent pas ensemble pour l’atteindre »

Ex. : les clients d’un centre commercial

A

Foule

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6
Q

À quelle unité sociale correspond cette définition?

« Dizaines à centaines d’individus qui se réunissent régulièrement et qui interagissent pour atteindre un même objectif (les actions sont laissées au groupe) »

A

Groupement

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7
Q

À quelle unité sociale correspond cette définition?

« Regroupement plus ou moins large d’individus, lorsqu’un groupe devient trop important pour avoir relations interpersonnelles entre chaque membre (les relations sont impersonnelles voire purement fonctionnelles et souvent indirectes), tous ont un même but »

A

Organisation

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8
Q

Distinguer groupe et organisation

A

Reproduire le tableau

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9
Q

Quelles sont les caractéristiques des petits groupes (groupes restreints)

A
  • Les membres doivent nécessairement communiquer entre eux (relations interpersonnelles +/- approfondies; d’abord impersonnelles puis deviennent personnelles)
  • Les relations doivent avoir un sens (objectif / but /intérêt commun)
  • Existence de normes et de rôles gouvernant les interactions
    • Normes : règles implicites ou explicites partagées et approuvées par les membres du groupe pour signaler les comportements à éviter et ceux à favoriser
    • Rôles : comportements particuliers attendus d’un membre; forment une structure et impliqueront souvent des rapports d’autorité et de pouvoir
  • Présence de rôles interdépendants, forment la structure du groupe
  • Cohésion entre les membres; leur procure un sentiment d’appartenance (dépend de la proximité du groupe, exclusivité, progrès, degré d’attraction interpersonnelle). Pour améliorer la cohésion :
    • Objectif commun
    • Progrès accomplis
    • Adhésion à des normes et valeurs communes
    • Interdépendance des rôles joués par les membres du groupe
    • Affiliation, c’est-à-dire la difficulté à être admis dans le groupe
    • Pressions externes (concurrence)
    • Réputation glorieuse, histoire positive
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10
Q

Décrire le déroulement d’une rencontre de groupe (5 étapes)

A
  1. Ouverture : présentation des membres + établissement de la communication
  2. Messages préparatoires : Détermine les tâches et qui les fera (ex. : ordre du jour dans les groupes formels)
    • Groupe formel : Ordre du jour
    • Groupe informel : amener le sujet de conversation ou proposer une activité
  3. Vif du sujet : problème à régler, échanger des renseignements, tâche ou activité que le groupe s’est donnée
  4. Messages rétroactifs : Membres du groupe commentent ce qui a été fait/ discutent de ce qui reste à faire, évaluation du rendement (si applicable)
  5. Clôture : Discussion revient à des échanges plus personnels + salutations d’usage
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11
Q

Quels sont les trois modes de décisions qui sont associés au processus de prise de décision?

A

L’autorité, la majorité et le consensus

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12
Q

Décrire le mode de décicion suivant : AUTORITÉ

A
  • Membres donnent leur avis + impressions, c’est le « chef » qui tranche / la décision finale lui revient
  • Efficace pour décision rapide
  • Habituellement membres plus expérimentés et informés qui prennent la décision
  • Par contre, les autres membres ne sentent pas le besoin de donner leur avis + s’éloignent des lieux de pouvoir (conformisme et pensée de groupe)
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13
Q

Décrire le mode de décicion suivant : MAJORITÉ

A
  • Groupe se plie à la volonté de la majorité (vote)
  • Efficace et utile pour questions peu importantes/ décisions ne nécessitant ni adhésion, ni satisfaction des membres
  • Cependant, peut mener à la discorde
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14
Q

Décrire le mode de décicion suivant : CONSENSUS

A
  • Groupe ne prend pas de décision sans que tous les membres soient d’accord
  • Important quand on cherche adhésion et satisfaction de tous les membres
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15
Q

Qu’est-ce que la collaboration professionnelle? (4 définitions proposées dans le cadre du cours)

A
  1. La collaboration professionnelle en santé réfère à l’ensemble du processus dynamique, évolutif et complexe d’établissement et de maintien de relations de partenariat centrées sur la personne en besoin, ses proches et la collectivité dans le but d’atteindre des résultats optimaux en matière de bien-être physique, mental et social.
  2. Les relations et les interactions entre professionnels leur permettant de partager leurs connaissances, leur expertise et leur expérience pour les mettre au service des patients.
  3. Un processus par lequel des professionnels de différentes disciplines développent des modalités de pratique qui permettent de répondre de façon cohérente et intégrée aux besoins de la personne, de ses proches et de la communauté

→ 4. Un partenariat entre une équipe de professionnels de la santé et des services sociaux et une personne et ses proches, dans une approche participative de collaboration et de coordination en vue d’une prise de décision partagée concernant l’atteinte de résultats optimaux en matière de santé et de services sociaux.

• Requiert une interaction (intra ou inter disciplinaire) entre minimum deux personnes (qui sont en relation d’interdépendance)

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16
Q

Quels sont les cinq éléments nécessaires à une bonne collaboration profesionnelle?

A

1) travailler en collaboration
2) clarifier les rôles
3) communiquer avec d’autres
4) participer à la résolution de conflits
5) exercer un leadership collaboratif

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17
Q

Expliquer dans un contexte de CIP ce que représente la situation et ce que la complexité de cette situation peut changer dans ce contexte.

A

Ensemble des besoins bio-psycho-sociaux de la personne, ses proches ou la communauté (considérés comme des partenaires à part entière). Sa complexité influe sur : l’intention, les interactions et les savoirs disciplinaires.
Ex. : une situation peu complexe ne nécessite pas nécessairement de CIP.

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18
Q

Comprendre comment la situation (i.e. les besoins d’une personne) influence l’intention à l’origine de la collaboration professionnelle

A

L’intention est l’objectif d’intervention. Plus la situation de l’individu est complexe, plus la proximité est grande entre les professionnels nécessaires à déterminer l’objectif de traitement précis. Lors d’une pratique totalement indépendante, l’objectif est uniquement de collaborer avec le patient alors qu’une situation complexe nécessite une pratique très intense de collaboration entre les professionnels et le patient.

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19
Q

Comprendre comment la situation (i.e. les besoins d’une personne) influence les interactions

A

Plus la situation de l’individu est complexe, plus les interactions entre les professionnels sont importantes et que l’interdépendance augmente. La collaboration interprofessionnelle devient alors indispensable à l’offre de services de qualité adaptés à la personne, ses proches ou la communauté

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20
Q

Comprendre comment la situation (i.e. les besoins d’une personne) influence l’utilisation des savoirs disciplinaires.

A

Les savoirs disciplinaires font référence à la somme des connaissances qui permettent au professionnel de comprendre les besoins d’un patient. L’utilisation des savoirs disciplinaires varie selon la complexité de la situation de l’individu. Lorsque la situation est peu complexe, un seul professionnel (unidisciplinarité) est suffisant pour répondre aux besoins de la personne, ses proches ou la communauté. Lorsque le professionnel atteint la limite de ses connaissances disciplinaires, il doit travailler avec un autre professionnel (multidisciplinarité). Si la situation se complexifie et nécessite donc une intensification des interactions entre les professionnels, l’interdépendance augmente et la collaboration devient interdisciplinaire.

21
Q

Reproduire le continuum des pratiques de CIP en santé et services sociaux.

A

Le dessiner

22
Q

À quoi réfère une « modalité » de collaboration professionnelle?

A

C’est une manière dont les intervenants collaborent entre eux pour offrir des soins et des services de qualité à la personne, ses proches ou à la communauté.

23
Q

Quelle est la modalité d’une téléconférence?

A

Planifiée et directe

24
Q

Quelle est la modalité d’une rencontre spontanée?

A

Non planifiée et directe

25
Q

Quelle est la modalité d’un compte rendu de réunion?

A

Planifiée et directe

26
Q

Quelle est la modalité d’un courriel?

A

Non planifiée et indirecte

27
Q

Quels sont les avantages et les désavantages des différentes modalités de collaboration professionnelle?

A

Avantages
• Planifiée : meilleure organisation, plus d’informations, meilleurs soins pour le patient
• Non-planifiée : recours à des spécialistes rapidement, moins de perte de temps (ex. : organisation d’une réunion)

Désavantages
• Planifiée : prend du temps, demande de l’organisation, difficile d’avoir tout le monde en même temps (coordoner les horaires)
• Non-planifiée : l’information peut se perdre ou être incomplète, la communication est moins efficace

28
Q

Définir la disciplinarité

A

Discipline (intensité basse) : somme des connaissances à l’intérieur de cadres de références qui permettent de comprendre les besoins de la personne, de ses proches ou de la communauté

29
Q

Définir la multidisciplinarité

A

Multidisciplinarité (intensité moyenne) : Quand les professionnels atteignent les limites de leurs connaissances disciplinaires pour évaluer et répondre au besoin –> ont besoin de partager leurs connaissances pour une compréhension commune et offrir des services/besoins complémentaires et cohérents. Utilisation parallèle de plusieurs disciplines sans établir de rapport entre elles. Chaque professionnel couvre un champ de pratique défini. Les professionnels collaborent entre eux, mais ils sont tous autonomes et peuvent prend des décisions indépendantes. Par exemple, un dossier de malade inclut les rapports du médecin, des infirmières et du travailleur social sans que ces professionnels aient nécessairement interagi ensemble. Il n’y a pas d’enrichissement mutuel.

30
Q

Définir l’interdisciplinarité

A

Interdisciplinarité (intensité élevée) : Utilisation combinée de plusieurs disciplines qui entraîne des transformations réciproques de ces disciplines dans leurs concepts, leurs lois et leurs méthodes. Démarche d’intégration des savoirs disciplinaires. Regroupement de professionnels dont les compétences se chevauchent et s’harmonisent; ils mettent leur expertise au profit d’un savoir commun et d’une co-construction d’une compréhension commune des besoins et déterminer actions nécessaires pour atteindre objectifs. Collaboration, dossier unique, objectif de l’équipe. Besoins des connaissances de beaucoup de professionnels de différents milieux (situations plus complexes). Interactions et interdépendance + fortes

31
Q

Dinstinguer la disciplinarité, la multidisciplinarité et l’interdisciplinarité.

A

DESSINER TABLEAU AMÉ

32
Q

Quels sont les bénéfices associés à la collaboration professionnelle?

A
  • Permet d’allier les connaissances, les habiletés et l’expérience propres à chacun des professionnels concernés, de manière à élargir les perspectives et à optimiser les soins aux patients.
  • Permet de bien gérer les cas plus complexes et qui nécessitent plusieurs disciplines.
  • Résultats habituellement plus performants : meilleure sécurité, moins d’erreurs, meilleure réponse aux besoins du client, meilleure intégration des services.
  • Réduction du stress au travail.
  • Meilleur bien-être des intervenants.
  • Favorise l’accessibilité, la continuité, la complémentarité, la qualité et l’efficacité des soins et des services

• Pour la personne, ses proches ou la communauté : ↑ satisfaction des soins et services (services plus adaptés au cœur de ses besoins)
- Être écouté et respecté dans ses besoins et valeurs
- Obtenir une réponse plus complète et mieux intégrée aux besoins
- Des traitements, interventions et recommandations plus cohérents entres eux.
→ Amélioration de l’adhérence aux interventions proposées et de la satisfaction des soins et des services reçus.

  • Pour les intervenants : interventions + cohérentes et adaptées, Valorisation de chaque membre, Vision + globale et complète
  • Pour l’organisation/ système : ↓ duplication de traitements, utilisation + efficiente ressources
33
Q

Nommer des facilitateurs du travail d’équipe.

A
  • Confiance réciproque et acceptation mutuelle (ex : par communication ouverte)
  • Engagement et implication de chacun
  • Capacités à faire ajustements (rapports ou fonctionnement)
  • Responsabilité individuelle
  • Connaissance de son champ de pratique et celui des pairs
  • Préjugés et stéréotypes positifs
  • Ouverture de soi
  • Grand réseau de contacts professionnels
  • Bonne communication interpersonnelle
34
Q

Nommer des facteurs contraignants le travail d’équipe.

A

• Préjugés, stéréotypes négatifs et fausses croyances
• Non-adhésion des intervenants aux valeurs de l’approche centrée sur la personne
• Relation de compétition et pouvoir
• Taux de roulement élevé dans une équipe (diminue cohésion)
• Leader hiérarchique
• Structure du milieu ou de la société dans lequel les intervenants agissent
- Parfois, les ordres professionnels imposent des conditions de pratique pouvant être incompatibles avec la collaboration interprofessionnelle.
- Financement et rémunération (ex Md)
• Différences « culturelles » entre les professions (vocabulaire différencié, normes de pratique et valeurs différentes, différence de conception de la notion d’urgence, de la façon d’aborder les problèmes ou de conception des besoins, etc.)
• Manque temps, horaires et lieux de travail défavorables
• Relation de compétition et de pouvoir
- Chaque discipline, pour justifier leur existence et leur survie, doivent protéger leur territoire professionnel, ce qui favorise d’avantage un climat de division que de collaboration interprofessionnelle.
• Différences individuelles
- Certains manquent de flexibilité, d’autres perçoivent le travail de groupe comme une perte de temps, etc.
• Absence d’une vision claire de l’importance de la collaboration interprofessionnelle de la part de la haute direction.

35
Q

Nommer les déterminants d’une collaboration fructueuse.

A
  • Facteurs systémiques (système d’éducation, social, environnement où a lieu collaboration)
  • Facteurs organisationnels (structure organisation, temps, lieu)
  • Facteurs interactionnels (relations entre intervenants)
36
Q

Quels sont les cinq principaux domaines de compétences de la collaboration professionnelle (tel que reconnu par la FMSS)?

A
  • Communication interprofessionnelle
  • Clarification des rôles
  • Travail d’équipe
  • Leadership collaboratif
  • Résolution des conflits interprofessionnels
37
Q

Décrire le domaine de compétence suivant : communication interprofessionnelle

A
  • De manière responsable, dans esprit d’ouverture
  • Efficacement avec les autres intervenants –> vocabulaire approprié
  • Verbal non verbal
  • Respectueuse, collaboration, attitude de responsabilisation
  • Intention précise
38
Q

Décrire le domaine de compétence suivant : clarification des rôles

A
  • En écoutant les autres, déterminer les connaissances et habiletés propres à une profession et celles qu’ils partagent
  • Reconnaitre et déconstruire préjugés de sa profession et celle des autres
  • Rôles, responsabilités et habiletés de chacun en tenant compte de ceux des autres
39
Q

Décrire le domaine de compétence suivant : travail d’équipe

A
  • Confiance, respect, disponibilité, communication, ouverture, écoute attentive
  • Efficacité discussions et interactions
  • Participer à la prise de décision, respecter participation de tous
  • Être conscient de la manière dont il interagit
40
Q

Décrire le domaine de compétence suivant : leadership collaboratif

A
  • Dépasser barrière hiérarchique pour prise de décisions –> expertise
  • Affirmer son expertise et reconnaitre celle des autres
  • Tenir compte diversité entre membres et leur potentiel de développement
  • Environnement propice à la collaboration (espace, climat, matériel, processus, procédures)
  • Amélioration continue qualité et efficacité de travail en collaboration (tous peuvent initier une action ou corriger un collègue en apportant une réponse mieux adaptée)
41
Q

Décrire le domaine de compétence suivant : résolution des conflits interprofessionnels

A
  • Quand rôles pas bien reconnus ou opinion professionnelle pas prise en compte
  • Croyances, valeurs, philosophie, approches différentes quant aux soins/services offerts
  • Attitude positive, proactive et constructive
  • Comprendre l’autre, ne pas essayer de le convaincre (consensus)
42
Q

Expliquer cette situation de collaboration professionnelle en réadaptation :

Collaboration avec un pharmacien

A

Peut permettre au patient atteint de problèmes de type musculosquelettique de bénéficier d’un traitement pharmacologique adapté à sa condition en donnant accès au pharmacien à ses informations quant à la raison de sa consultation d’un physiothérapeute. Permet au pharmacien et au physiothérapeute d’améliorer leurs services.

43
Q

Expliquer cette situation de collaboration professionnelle en réadaptation :

Collaboration avec un médecin spécialiste

A

Le physiothérapeute, en évaluant la condition du patient, peut le référer (pas prescrire) à un médecin spécialiste afin de simplifier son accès à un professionnel adapté à sa condition qui, lui, pourra prescrire ou administrer un examen approprié à la lumière de l’évaluation du physiothérapeute à l’origine de la demande.

44
Q

Expliquer cette situation de collaboration professionnelle en réadaptation :

Collaboration entre physiothérapeute, ergothérapeute et infirmière

A

Permet aux professionnels d’agir conjointement lors du traitement d’un patient (ex : les plaies chroniques et complexes). Ce qui permet au patient de recevoir un traitement simultanément de plusieurs professionnels, adapté à sa condition et allant selon le champ d’expertise de chaque professionnel.

45
Q

Quels sont les principes de base de l’animation?

A
  • Communication : L’animateur doit être compris (langage adapté aux participants), doit comprendre les participants (Encourager questions, commentaires, réactions) et les participants doivent se comprendre (l’animateur doit dissiper les malentendus)
  • Contrôle : Contrôle du groupe et de soi, régulation mais pas domination. L’animateur doit recentrer les participants sur le sujet, réguler la parole, reformuler les attaques/objections
  • Convivialité : L’animateur est responsable de l’ambiance du groupe; sourire, humour, égalité des participants, encourager, valoriser, sécuriser les participants.
  • Écoute* : Être attentif à entendre, comprendre, prendre en comptes les attentes, besoins, opinions. Doit donner la parole aux participants, recueillir l’information et apporter une réponse.
  • Existence* : Capacité à s’affirmer face au groupe, capter l’attention, garder le contrôle, convaincant, ne pas être déstabiliser par les réactions
  • Conviction et dynamisme : Capacité à suggérer un élan au groupe, dépend du dynamisme et force de conviction, permet que l’animation de soit pas froide.

*L’existence et l’écoute = leviers de l’animation, doivent être équilibrés pour que l’animateur prenne à la fois plus d’espace que le groupe mais laisse tout de même de l’espace au groupe.

46
Q

Quels sont les procédés de l’animation?

A

Ce sont des moyens d’éviter ou de contrer les obstacles qui se manifestent dans le fonctionnement courant d’un groupe.

• Gérer les échanges

  • Donner la parole (pour timides et bavards)
  • Susciter la participation
  • Refréner la participation (arrêter le bavard et monopolisateur)
  • Sensibiliser au temps

• Faciliter la production

  • Définir les termes
  • Reformuler
  • Faire résumé-synthèse
  • Expliciter (demander précisions sur qqch trop concis)

• Faciliter la solidarité

  • Extérioriser émotions entrave bon fonctionnement
  • Focaliser (prêter attention émotions)
  • Faire diversion (ex passer par-dessus problème par humour ou pause)
  • Objectiver
47
Q

Comment une bonne animation peut-elle soutenir la collaboration professionnelle?

A
  • L’animateur encadre le traitement du contenu, les procédés de travail et les relations entre les membres au plan de la communication verbale et non-verbale.
  • En étant dégagé de préoccupations importantes au niveau du contenu, l’animateur peut plus facilement mettre l’accent sur la facilitation de la communication et du processus de collaboration entre les intervenants.
  • Permet d’optimiser les 5 domaines compétences de la collaboration
  • Favorise un bon fonctionnement de groupe dans le respect et la convivialité tout en étant capable de rester sérieux et sur les objectifs à atteindre.
  • L’animateur permet de réguler et de contrôler le temps et la discussion afin d’éviter les distractions, les problèmes et les éloignements du sujet.
48
Q

Nommer des stratégies de communication et de collaboration appropriées dans un contexte de santé mondiale.

A

• Ouverture à la diversité, une humilité et une empathie culturelle.

• Utiliser une communication interculturelle efficace qui tient compte de langue, des croyances, des valeurs, des comportements, de la culture, etc.
- En utilisant les modalités nécessaires pour communiquer avec une personne d’une autre langue ou culture.

• Considérer les étapes d’adaptation aux différences culturelles et reconnaître les situations à risque de choc culturel.

• Travailler en collaboration avec divers acteurs du milieu.
- En reconnaissant leur rôle et leur expertise afin d’optimiser la prise en charge de problématiques complexes tant au niveau du système de santé ou dans la communauté qu’au niveau local, régional, national ou international.

49
Q

Distinguer interdisciplinarité et collaboration interprofessionnelle

A

La collaboration interprofessionnelle est « plus large » que l’interdisciplinarité puisqu’elle se définie comme tout type de collaboration où des professionnels de disciplines différentes, en partenariat avec la personne et ses proches, partagent des décisions et des actions en lien avec un objectif commun. Ainsi, une rencontre de travail interdisciplinaire peut être considérée comme une modalité de collaboration interprofessionnelle.

L’interdisciplinarité est, quant à elle, une forme de collaboration professionnelle utilisée lorsque les interactions et l’interdépendance entre les professionnels s’intensifient lorsqu’une situation clinique est très complexe.