Grands syndromes en soins pall Flashcards
Prise en charge de la DYSPNEE dans le cadre de soins palliatifs ?
1° démarche évaluative: signes subjectifs, objectifs, paracliniques.
2° démarche étiologique : existe-t-il il une cause spécifique ? si oui traitement étiologique de la dyspnée.
Si non : traitement symptomatique.
TTT symptomatique:
Sans angoisse: morphine +/- anticholinergiques (scopolamine) +/- oxygène.
Avec angoisse: morphine + BZP +/- anticholinergique +/- oxygène.
Décrire place de la morphine dans la PEC de la dyspnée, posologie ?
Effet sur les centres respiratoires, diminue le seuil de réponse à l’hypercapnie par son action bradypnéisante.
- Chez un patient naïf de morphine: 5-10mg per os / 4 heurses ou équivalent IV ou SC.
- Chez un patient déjà sous morphine : augmenter la dose journalière de 30%
Interdose de 1/6 à 1/10 à la demande/4heures.
Accès paroxystique: PCA utile.
Décrire la place d’utilisation des BZP dans la dyspnée ?
Quand il y a une composante anxieuse importante
On utilise une BZP à demi-vie courte plutôt: per os : Alprazolam (XANAX), oxazépam (SERESTA) ou IV/SC : midazolam.
L’objectif est une anxiolyse et non une sédation.
Décrire l’utilisation de l’oxygénothérapie dans la dyspnée, quels sont les EI?
Uniquement envisagée par lunettes elle se discute en fin de vie en phase terminale et elle sera maintenue que si elle apporte un bénéfice au patient.
EI : assèchement des muqueuses ++
Inutile de surveiller la saturation en oxygène en toute fin de vie.
Quelles sont les mesures environnementales pour améliorer la dyspnée en fin de vie ?
Créer une atmosphère apaisante.
Installer en position demi assise, selon confort
Aerer la chambre, éviter l’éclairage agressif obscurité complète, humidifier l’air
Soins de bouche très fréquents et soins corporels
Soutenir les proches
Quelle prise en charge pour l’encombrement bronchique ?
Installation demi assise
Soins de bouche fréquents
Diminution voir arrêt des apports hydriques
Eviter le plus possible les aspirations trachéobronchiques agressive, les proscrire en toute fin de vie
Anticholinergiques : SCOPOLAMINE diminue les sécrétions salivaires.
- IV ou SC en discontinu ou continu ou en patch / 72h
Quel est le traitement symptomatique des vomissements, quels sont les traitements médicamenteux?
Mesures générales: alimentation à la demande, privilégier les boissons gazeuses, soins de bouches fréquents.
Neuroleptiques pour leur action anti-émétique et stimulation de la motricité gastro-duodénale.
Les corticoïdes : Méthylprednisolone
Les agonistes des récepteurs 5-HT3 : antiémétiques antagonistes des récepteurs 5HT3 à la sérotonine ou antiémétiques antagonistes sélectifs pour récepteurs NK1 de la substance P : indiqué dans les nausées dues aux chimio, en seconde intention dans les soins palliatifs.
Les BZP : à visée anxiolytique
Quels sont les neuroleptiques anti-émétiques ?
Métoclopramide = PRIMPERAN 5-10mg 3 fois par jour
Dompéridone
Métopimazine
Halopéridol: per s ou IM ou SC
A quoi faut il faire attention pour l’utilisation du PRIMPERAN, il est contre-indiqué dans une situation particulière.
Il est contre-indiqué en cas d’occlusion complète car il a une action prokinétique qui peut aggraver les douleurs et favoriser une perforation digestive !!
Diagnostic clinique d’une occlusion intestinale?
Imagerie ?
Types d’occlusions ?
Nausées + vomissements de stase Coliques et douleurs abdominales Absence de gaz Absence de selles depuis > 3 jours (TR: pas de fécalome) Météorisme abdominal
Un TDM abdo confirme le diagnostic et élimine une urgence chirurgicale, précise le mécanisme.
Occlusions mécaniques: compression extrinsèque ou intrinsèque.
Occlusions fonctionnelles : atteinte de motricité intestinale: infiltration tumorale de mésentère, neuropathie paranéoplasique ou atteinte neuro autre, cause médicamenteuse, trouble ionique, métabo, infectieux, atteinte médullaire.. etc
C’est une complication fréquente de la carcinose péritonéale : compression mécanique extrinsèque. (kC ovarien++ kC colorectaux)
Quelle est le traitement symptomatique de l’occlusion intestinale sur carcinose péritonéale ?
1) symptomatique tt IV ou SC : a jeun, réhydratation, antiémétique (pas Primpéran), antisécrétoire anticholinergiques, antisécrétoire gastrique (IPP), Corticothérapie cure courte, antalgiques, SNG que si vomissements francs ou distension gastrique.
Si à J4 pas de levée : mettre analogue de la somatostatine (Ocréotide ou Lancréotide) (possible en première intention si récidive précoce et que c’était efficace)
Si à J7 pas de levée: vomissements réfractaires ou SNG donnant > 1 L/24h : arrêt Lancréotide, essais augmenter dose de Ocréotide, si échec arrêt et gastrostomie de décharge.
Quelle définition de la constipation ?
Moins de 3 selles spontanées par semaine.
Et au moins un des symptômes:
- sensation d’impression d’exonération incomplète.
- difficultés d’évacuation des selles
- selles grumeleuses ou sous forme de petites billes
Quelle prise en charge de la constipation sous opioïdes ?
LAXATIFS systématiques (osmotique ou stimulant), RHD.
Bithérapie LAXATIFS, lavement.
Méthylnatréxone : c’est un antagoniste sélectif périphérique des récepteurs µ aux opioïdes.
Quels sont les soins de bouche de base ?
Humidification:
- boissons
- eau gélifiée si troubles de déglut
- bonbon acidulés
- glace
- brumisateur d’eau
- corps gras sur les lèvres
- salive artificielle
Locaux: brossage, nettoyage, bain de bicarbonate de sodium 1,4% après chaque repas
Quels soins spécifiques pour :
- une bouche sèche
- une bouche mycosique, un gout métallique dans la bouche
- bouche douloureuse
- bouche hémorragique
Bouche sèche : soins de bases
Mycose: antifongique ampho B à ne pas diluer avec autre chose + les soins de base.
Douleur: antalgique général et local : lidocaïne gel, bain de bouche aspirine et sucralfate (2h avant alimentation)
Hémorragie: alim froide, lidocaïne adrénalinée locale gel, acide tranexamique local