francais Flashcards

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1
Q

Qui a rédigé le premier écrit de la Nouvelle-France?

A

Jacques Cartier

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2
Q

Quels étaient les sujets des écrits de la Nouvelle-France?

A

les voyages, les découvertes, la nature et les rencontres avec les peuples autochtones

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3
Q

Dans le folklore québécois, qui est la Corriveau?

A

Une femme jugée coupable d’avoir assassiné son mari qui est pendue et son corps est ensuite exposé dans une cage

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4
Q

Nommez des êtres surnaturels qui font partie de l’imaginaire des contes québécois.

A

Diable, Loup-garou, marionettes et spectres

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5
Q

Dans la légende célèbre de la Chasse-galerie, qu’est-ce qui a permis à des bûcherons de quitter leur chantier en canot volant pour aller fêter le Nouvel An?

A

Un pacte conclu avec le diable

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6
Q

Quel courant littéraire s’incarne dans le témoignage politique de Chevalier de Lorimier?

A

Le romantisme patriotique

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7
Q

Quel événement important est associé aux années 1837-1838?

A

La rébellion des patriotes

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8
Q

Qu’est-ce que le rapport Durham

A

Rapport dans lequel Durham donne des recommandations pour l’assimilation du peuple québécois et des changements politiques après les rébellions patriotes. C’est dans ce raport qu’il dit que les canadiens français sont un peuple «un peuple sans histoire et sans littérature»

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9
Q

Quel est le premier roman canadien-français à être publié?

A

L’influence d’un livre (Philippe Aubert de Gaspé)

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10
Q

Qu’est-ce que l’École littéraire de Montréal?

A

Comité où les gens lisent des poèmes et discutent de littérature

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11
Q

Que préconise le courant de l’idéalisme?

A

La liberté, l’universalité de l’art et le “je”

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12
Q

Quelles sont les influences de Nelligan. Nommez un courant et quelques auteurs.

A

Poètes symbolistes. Auteurs: Baudelaire, Rimbaud et Verlaine

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13
Q

Quelles sont les principales caractéristiques du roman du terroir?

A

L’idéalisation du mode de vie agricole, des valeurs traditionnelles (langue, religion, famille, attachement au passé) et des qualités du paysan canadien-français (croyant, vaillant, humble, fidèle à ses ancêtres, etc.);

  • La démonisation de l’univers urbain, du progrès et de l’exil loin de la terre familiale, qui est parfois représenté comme un acte de traîtrise.
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14
Q

Nommez deux romans représentatifs du courant du terroir.

A

Maria Chapdelaine, La terre paternelle

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15
Q

Nomme une œuvre représentative du réalisme urbain ainsi que le nom de son auteur(e).

A

Bonheur d’occasion. Gabrielle Roy

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16
Q

Quelles sont les caractéristiques du courant du réalisme urbain?

A

Les œuvres issues de ce courant présentent des descriptions détaillées et fidèles des milieux populaires et urbains.

Thèmes: la ville, la pauvreté, la souffrance, l’aliénation et la famille.
Genres: le roman et le théâtre.

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17
Q

Qu’est-ce que la Grande Noirceur?

A

Période ou Duplessis est au pouvoir. (1944 à 1959) Il prone l’ultramontanisme et garde le peuple canadien français en soumission.

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18
Q

Qu’est-ce l’Hexagone?

A

Une maison d’édition qui publie des textes qui mettent de l’avant la nécessité de s’exprimer durant la période répressive de la Grande Noirceur.

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19
Q

Expliquez la signification du titre L’homme rapaillé de Miron.

A

L’Homme rapaillé évoque donc l’idée d’un double rassemblement. Celui du recueil constitué de fragments de textes et de poèmes épars, celui du poète à la recherche de son identité

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20
Q

Quels sont les principaux thèmes de la poésie de Miron?

A

La révolte, le mutisme imposé par la société, la langue, la nature, la conscience collective, le pays, la solidarité, la liberté, l’avenir, l’amour de la femme qui rejoint l’amour du pays.

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21
Q

Qu’est-ce que la Révolution tranquille?

A

La période marquée par le début de l’entrée au pouvoir de Jean Lesage, qui prone la laicité, nationalise l’électricité et fait surgir l’indépendantisme

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22
Q

Nomme deux œuvres représentatives de la littérature engagée

A

Le libraire, et Une saison dans la vie d’Emmanuel

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23
Q

Expliquez le sens du titre «Speak white» de Michèle Lalonde

A

Lalonde utilise du sarcasme puisque le titre est en anglais et il dénonce le colonialisme et l’oppression linguistique

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24
Q
  1. Quels sont les principaux thèmes du courant de l’esthétique de la transgression?
A

la vérité, la sexualité, les drogues, l’illégalité, le scandale, la religion, le suicide, la marginalité, la lucidité et la folie

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25
Q

Qui est le premier auteur québécois à avoir utilisé le joual dans ses œuvres.

A

Michel Tremblay

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26
Q

Nomme deux œuvres de Michel Tremblay.

A

Le vrai monde? et les belles-soeurs

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27
Q

Nomme une œuvre représentative de l’écriture féministe ainsi que le nom de son auteur(e).

A

Les fées ont soif par Denise Boucher

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28
Q

Quelles sont les caractéristiques du mouvement postmoderne ?

A

établi dans les années 1980, prédominent encore aujourd’hui. Les idéologies perdent de leur crédibilité, et le cynisme s’enracine dans la population. Aux yeux de la majorité, c’est la société au complet qui se dirige vers le pire

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29
Q
  1. Nomme une œuvre représentative du courant du postmodernisme ainsi que le nom de son auteur(e).
A

Putain par Nelly Arcan

30
Q

Quels sont les facteurs socioculturels qui favorisent la naissance du courant de la littérature migrante?

A

L’arrivée d’écrivains émigrants/ la hausse en immigration

31
Q

Quelles sont les principaux thèmes du courant de la littérature migrante?

A

la culture (le choc des cultures), l’identité, l’étranger, le pays, le monde, l’être humain, les racines (déracinement, enracinement), le langage, l’exil, le métissage, l’adaptation, les valeurs, les mœurs.

32
Q

Nomme deux œuvres représentatives de la littérature migrante ainsi que les noms de leurs auteur(e)s

A

Ru de Kim Thuy et La mémoire de l’eau de Ying Chen

33
Q

Quels sont les principaux thèmes du courant de l’autobiographie?

A

Le moi intime, l’introspection, le quotidien, le passé, les raisons de vivre, l’appartenance, la solitude, les autres.

34
Q

Quelle œuvre marque le début de l’émergence de la littérature autochtone?

A

Je suis une maudite sauvagesse.

35
Q

Quelles sont les caractéristiques de la littérature autochtone?

A

Elle cherche à donner une autre image des Premières Nations. La littérature autochtone se manifeste d’abord comme un cri politique contrel’invisibilisation de ces communautés.

36
Q

Quels sont les principaux thèmes de la littérature autochtone?

A
  • l’identité, la culture, les traditions
  • la mémoire ancestrale
  • l’histoire de l’Amérique, l’appartenance au territoire, le lien avec la nature
  • les sentiments de perte, de déracinement, de préjudice
  • la réalité sociale difficile (alcoolisme, drogues, grossesse indésirée, suicide)
  • le nouveau sentiment d’appartenance, d’enracinement, de renaissance et d’espoir
  • le rapport à l’Autre
  • le sens de la communauté
37
Q

Nomme deux écrivains de la littérature autochtone.

A

Josephine Bacon, Naomi Fontaine

38
Q

comparaison

A

Rapprochement explicite de deux éléments, le comparant et le comparé, à l’aide d’un outil de comparaison (comme, ainsi que, de même que, moins […] que, plus […] que, aussi […] que, tel, semblable à, pareil à, ressembler, paraître, sembler, avoir l’air, etc.).

Exemples :
o Il était tel un spectre condamné à l’errance.
o Elle est vive comme un oiseau.

39
Q

métaphore

A

Rapprochement de deux éléments, le comparant et le comparé, sans terme de comparaison.

Exemples :
o Le ciel est un encrier.
o « N’mâchez pas trop vite : vous vous casseriez les dominos » (Henri Barbusse)
Les dents sont comparées aux dominos.
o Le brigadier jappait ses ordres.
Ses cris sont comparés à ceux d’un chien

40
Q

personnification

A

Figure par laquelle une réalité abstraite, un objet, un animal ou un lieu se voit attribuer des caractéristiques humaines.

Exemples :
o Ton corps te parle; écoute-le.
o « L’ Angoisse […] plante son drapeau noir. » (Baudelaire)

41
Q

allégorie

A

Composition symbolique qui consiste à exprimer une idée en utilisant le plus souvent une métaphore filée. L’allégorie peut parfois être confondue avec la personnification, mais on les distingue par le fait que l’allégorie tient lieu de symbole. Elle peut parfois se déployer dans tout un passage de l’œuvre et nécessiter ainsi un certain développement narratif. Une œuvre entière peut également être considérée comme une allégorie.

L’allégorie est un procédé stylistique qui consiste à rendre concrète une idée abstraite au moyen d’un ensemble cohérent d’éléments symboliques. L’allégorie prend habituellement la forme d’une narration ou d’une description dans laquelle chaque élément de l’abstraction est représenté métaphoriquement.

Exemple :
o Le lion de Jean de La Fontaine est une allégorie de la monarchie.
o La Colombe et le rameau d’olivier : allégorie de la Paix.
Le récit allégorique, qui se développe souvent tout au long d’un texte ou d’un discours, offre alors deux lectures possibles : le récit lui-même constituant un premier degré, et les réalités abstraites que révèlent les symboles, un second degré. Dans l’exemple qui suit, la faucheuse représente la mort.
* Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ
Elle allait à grands pas, moissonnant et fauchant
Noir squelette, laissant passer le crépuscule. (Victor Hugo)
Lorsqu’elle présente une abstraction sous les traits d’un personnage, sans nécessairement l’encadrer dans un récit, l’allégorie est également appelée personnification.

Comment distinguer personnification et allégorie?
C’est la nature des comparés qui distingue ces deux figures : pour créer une allégorie, il faut obligatoirement que le comparé soit de nature abstraite.
o Cupidon (pour représenter l’amour)
o Un vieillard portant un sablier (pour représenter le temps)
o Une femme aux yeux bandés tenant une balance : allégorie de la Justice.
o La statue de la Liberté : allégorie de la Liberté. La Liberté est une femme.
o « L’Angoisse […] plante son drapeau noir » (Baudelaire, Spleen)

42
Q

Synesthésie

A

Cette figure associe une idée et une sensation (sans lien logique).

Exemples :
- Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies (Charles Baudelaire)
- A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles (Rimbaud)

43
Q

prosopopée

A

donne la parole à une chose ou à une notion abstraite.

Exemples :
[ La nature] : « Avant vous, j’étais belle et toujours parfumée » (Alfred de Vigny)

44
Q

périphrase

A

Remplace un terme par une expression qui le décrit.

Exemples :
« Le fils de la vierge Marie » (François Villon)(remplace Jésus)
« ces rois de l’azur » (Baudelaire) (remplace les albatros)
« L’Afrique, terre de nos ancêtres » (Ben Jelloun)
« le plancher des vaches » = le sol, la terre
« la messagère du printemps » = l’hirondelle
« l’astre du jour » = le soleil
« les bras de Morphée* » = le sommeil (* Personnage divin de la mythologie grecque représenté souvent comme un jeune homme ailé. Il dispense aux mortels le sommeil en les touchant d’une fleur de pavot et il suscite les rêves dans lesquels il prend la forme de différents personnages)

45
Q

La réification (chosification)

A

Transforme une abstraction ou un être animé en une chose. Il s’agit d’une métaphore par laquelle un être animé est traité comme un objet. Antonyme : personnification.

Exemples :
Laisse-moi devenir
L’ombre de ton ombre
L’ombre de ta main
L’ombre de ton chien.

46
Q

métonymie

A

Elle remplace un terme par un autre qui est lié au premier par un rapport logique.
Plusieurs rapports métonymiques existent :
- Le contenant pour le contenu : « Boire un verre »
- Le symbole pour la chose : « Les lauriers » (pour la gloire)
- L’auteur pour son œuvre : « Lire un Zola », « J’écoute du Beethoven pour me détendre. »
- Une partie pour le tout : « Un troupeau de cents têtes » (moutons),
« J’aime observer les voiles qui naviguent sur le fleuve ».
- Le tout pour une partie : « La maison s’écroule » (le toit)
- La cause pour la conséquence : « Il a perdu sa langue » (la parole)
- La matière pour l’objet : « Cette femme manipule le fer avec une grande dextérité. » (l’épée)
- L’instrument pour l’agent : « Il est le premier violon de l’orchestre. »
Effets possibles : Elle attire l’attention sur….., met en évidence, augmente l’effet (pathétique, par exemple)…
La synecdoque est une figure de style de substitution qui est une sorte spécifique de métonymie. Elle consiste à remplacer un terme par un autre qui lui est associé par un rapport d’inclusion.

Exemples :
- « Puis un matin, nous avons entendu un hélicoptère qui survolait nos têtes. »
(Naomi Fontaine)
- Le Canada décroche l’or au Championnat du monde de tennis sur table.
(Le Canada remplace un joueur canadien de tennis sur table)

47
Q

antithèse

A

Rapprochement de deux mots de sens contraires.
Contrairement à l’oxymore, les éléments mis en opposition ne font pas partie d’un même groupe de mots, mais peuvent être disposés dans l’ensemble de la phrase ou d’un passage.

Exemples :
o « Oh! Si gai que j’ai peur d’éclater en sanglots! » (Émile Nelligan)
o « On se les gèle à moins douze, et pourtant Belleville bouillonne comme le chaudron du diable. » (Daniel Pennac)
o Ils étaient usés à quinze ans
Ils finissaient en débutant. (J. Brel)

48
Q

oxymore

A

Rapproche , dans un même groupe de mots, deux termes de sens contraires (deux mots de sens contraire liés grammaticalement : un nom avec son adjectif, un verbe avec son sujet, un verbe avec son adverbe, etc.)

Exemples :

  • « Nous parlons en silence. D’une jeunesse vieille. » (Brel)
  • « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » (Corneille, Le Cid)
49
Q

antiphrase

A

Cette figure exprime l’inverse de ce que l’on pense, et ce, en remplaçant une idée par son contraire. Il s’agit d’une forme d’ironie.
Exemple :
« Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. » (Voltaire)

50
Q

paradoxe

A

Affirmation qui heurte les idées courantes. Le paradoxe énonce une contradiction entre deux idées.
Exemple :
« Les crimes engendrent d’immenses bienfaits et les plus grandes vertus développent des conséquences funestes » (Paul Valéry)

51
Q

euphémisme

A

Expression atténuée d’une réalité désagréable. Il consiste à remplacer un mot désignant une réalité désagréable par une expression adoucie.
Exemples:
- « Ma mère va pas tarder à aller sous les fleurs » (Ewelina Hanska)
- Demandeur d’emploi (= chômeur) ; une personne du troisième âge (= un vieux) ; nécessiteux (= pauvre)
- Il a été remercié de ses services. (congédié)

52
Q

litote

A

Négation de l’idée contraire à ce qui doit être exprimé. La litote consiste à utiliser une forme négative pour exprimer une réalité intense.
Exemples :

  • Ce vin n’est pas mauvais.
  • Mon bulletin n’est pas très bon.
  • « Va, je ne te hais point. » (Pierre Corneille)
  • Ce n’est pas pour demain. (= c’est pour jamais)
53
Q

apostrophe

A

Interpellation d’une personne ou d’une chose personnifiée en la nommant.
Exemples :
«Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie!
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? » (Corneille)
«Ô cendres d’un époux! ô Troyens! Ô mon père » (Jean Racine)

54
Q

Hyperbole

A

Emploi de termes excessifs pour faire ressentir la grandeur, l’importance. L’hyperbole exagère une réalité d’une façon démesurée.

Exemples :
- Un bruit à réveiller un mort.
- C’est à se casser la tête sur les murs.
- Le marché du siècle.
- Verser un torrent de larmes.
- « mourir de soif »
- « se faire tuer par sa mère »

55
Q

pléonasme

A

Redondance, addition d’un terme dont le sens est déjà présent dans l’énoncé. Il redouble une idée.
Exemples :
- Je l’ai vu de mes yeux, je l’ai entendu de mes oreilles.
- Monter en haut. (Une évidence !)
- « C’est la vérité vraie, dit la mère » (George Sand)

56
Q

gradation

A

Cette figure de style consiste à utiliser une série de termes selon un ordre ascendant ou descendant.
Les éléments de la gradation évoquent une idée similaire exprimée à des degrés divers; ils sont généralement de même catégorie grammaticale et de même fonction syntaxique.

Exemples de Gradation ascendante
* Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue. (Racine)
* C’est un roc! c’est un pic! c’est un cap!
* Que dis-je, c’est un cap? C’est une péninsule! (Rostand)
* « Ah! Oh! Je suis blessé, je suis troué, je suis perforé, je suis administré, je suis enterré » (Alfred Jarry)
* « Va, cours, vole, et nous venge. » (Corneille)

Exemples de Gradation descendante
* Ce ne sont que sarcasmes, moqueries, paronomasies, épanalepses et redites. (Rabelais)
* « Mme de Cambremer serait ravie, heureuse, contente. » (Marcel Proust)

57
Q

énumération

A

Énonciation de termes successifs se rapportant à la même idée.
Cette figure énonce successivement divers éléments (minimum trois) d’un tout.
Exemples :
* « Adieu veau, vache, cochon, couvée. » (Jean de La Fontaine)
* « J’aurais voulu être un de ces guerriers errant au milieu des vents, des nuages et des fantômes. » (Chateaubriand)
* C’était l’heure où les bêtes de proie, les loups, les renards, les martres rôdeuses se levaient des fourrés. (René Bazin)
* Ils exhibaient d’extravagants jabots de batiste et faisaient étinceler à leur chemise, à leurs manchettes, à leurs cravates, à leurs dix doigts, voire même à leurs oreilles, tout un assortiment de bagues, d’épingles, de brillants, de chaînes, de boucles, de breloques dont le haut prix égalait le mauvais goût. (Jules Verne)

58
Q

accumulation

A

Elle consiste à juxtaposer un grand nombre de mots ou de groupes de mots.
Dans l’accumulation, parfois aussi appelée entassement, les termes sont souvent présentés de façon désordonnée, la figure produit aussi une impression de profusion, de désordre et de disproportion.
Exemples :
* Cela tintait, grinçait, cognait, cela grondait, haletait, soufflait, et stridait, et hoquetait, et trépidait, à croire que les murs de la grange allaient se fendre et s’écrouler. (Maurice Genevoix)
* Quatre-vingt-six départements qui ont des pointes, des épines, des crêtes, des lames, des tenons, des crochets, des griffes, des ongles, et qui ont aussi des fentes, des fissures, des crevasses, des trous […] (J. Romains)
* « Aberrant, effarant, tordant, pissant, puant, dégradant, pepsi, kétaine, dragant. Quelles épithètes trilingues! » (Réjean Ducharme)

59
Q

répétition

A

Elle consiste à reprendre plusieurs fois le même mot ou le même groupe de mots.
« […] l’autre […]
Qui fait ses petites affaires
Avec son petit chapeau
Avec son petit manteau
Avec sa petite auto. » (J. Brel)
Types de répétition :
a) Réduplication :
Répétition d’un mot ou d’une expression à deux reprises et de manière consécutive.
Exemples :
* « Bannissez, bannissez une frayeur si vaine » (Corneille)
* « Ô triste, triste était mon âme
À cause, à cause d’une femme » (Verlaine)
b) Triplication :
Répétition du même mot ou d’une même expression à trois reprises et de manière consécutive.
Exemple :
* « Dis-moi tout, tout, tout! » (Charlebois)
c) Anaphore :
Répétition du même terme en début de phrases, de segments de phrases, de strophes ou de vers.
Exemple :
* « Ô mon fils, ô ma joie, ô l’honneur de nos jours ! » (Corneille)
* « Rome, l’unique objet de mon ressentiment!
Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant!
Rome qui t’a vu naître, et que ton cœur adore!
Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore! » (Corneille)
d) Épiphore :
Répétition du même mot à la fin de plusieurs phrases, segments de phrases, strophes ou vers.
Exemple :
« Musique de l’eau
Attirance de l’eau
Trahison de l’eau
Enchantement de l’eau » (Anne Hébert)
e) Anadiplose :
Le dernier mot ou le groupe de mots d’une phrase ou d’un paragraphe constitue le premier mot ou groupe de mots de la phrase suivante ou du paragraphe suivant.
Exemple :
- Pour moi, c’est un malheur. Un malheur qui n’aurait jamais dû arriver.
f) L’épanalepse :
Répétition du même mot ou groupe de mots au début et à la fin de la même phrase, du même paragraphe, du même vers ou de la même strophe.
Exemple :
« L’homme est un loup pour l’homme » (Plaute)
g) Isolexisme :
Dans une même phrase, retour d’un mot dans des conditions différentes (fonctions grammaticales différentes, par exemple) ou présence de plusieurs mots de catégories différentes, mais ayant le même radical.

Exemples :
* « C’est ainsi que l’on pénètre dans l’impénétrable » (Victor Hugo)
* « Je dis durement des vérités dures » (Georges Bernanos)

60
Q

chiasme

A

Disposition inversée, effet miroir (Sujet-Verbe puis Verbe-Sujet, par exemple).

Il faut manger pour vivre non vivre pour manger

La neige fait au nord ce qu’au sud fait le sable

Exemples :
* Les mariniers me voient vieillir
Je vois vieillir les mariniers.(J. Brel)
* Blanc bonnet et bonnet blanc
* Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger. (Molière)
* J’ai appris qu’une vie ne vaut rien, mais que rien ne vaut une vie. (Malraux)
* On passe les trois quarts de sa vie à faire sans vouloir et à vouloir sans faire. (Malraux

61
Q

parallélisme

A

Rapprochement de phrases, de vers ou de propositions possédant une structure grammaticale et syntaxique semblable.(structure A-B-A-B)
Exemples :
* « Mes larmes aux vaincus, et ma haine aux vainqueurs » (Corneille)
= Adjectif possessif (1ere pers. sing.) + nom + aux + nom (vaincus, vainqueurs)
* « Voir le fils d’Achille et le vainqueur de Troie » (Racine)

62
Q

ellipse

A

Omission de certains mots non indispensables à la compréhension de la phrase.

Exemples :
* Suis allé au bois.
* Depuis une semaine que nous nous connaissions, je ne quittais guère le petit docteur au taxi mauve. Un coup de foudre réciproque. (M. Déon)
* Cette merveille qu’est ton corps, cette plus étonnante encore, ton esprit. (André Gide)
* Les couleurs sont plus crues, les lignes plus nettes, les angles plus vifs. (Georges Simenon)
* On se mit à parler allemand, avec la même aisance que tout à l’heure pour le français. (Pierre Loti)

63
Q

assonance

A

Répétition du même son produit par des voyelles dans une suite de mots rapprochés.

Exemples :

  • « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant. » (Verlaine)
  • « Sous le ciel grand ouvert la mer ferme ses ailes. » (Éluard)
64
Q

allitération

A

Répétition du même son produit par des consonnes dans une suite de mots rapprochés.

Exemples :

  • « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes » (Racine)
  • « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
    D’une femme inconnue et que j’aime et qui m’aime. » (Verlaine)

L’allitération et l’assonance sont des jeux de sonorités qui créent un rythme ou une musicalité. Elles peuvent entre autres permettre d’imiter un son dont il est question dans un texte, ou évoquer des images ou des émotions. Par exemple, un son doux, comme b, m et l, peut adoucir un propos et calmer le destinataire, alors qu’un son plus sec, comme k, t ou p, peut le secouer et l’irriter.

65
Q

figures de sonorité

A

assonance, allitération

66
Q

figures de contrusction

A

chiasme, parallélisme, ellipse

67
Q

Figures d’insistance et d’exagération

A

Apostrophe, pléonasme, hyperbole, gradation, accumulation, énumération, répétition

68
Q

Figures d’insistance et d’exagération

A

Litote, euphémisme

69
Q

Les figures d’opposition

A

antithèse, oxymore, antiphrase, paradoxe

70
Q

Figures d’analogie ou de substitution

A

comparaison, métaphore, personnification, prosopée, allégorie, synesthésie, périphrase, métonymie, réification (chosification)