Cours 8 : Concepts & langage Flashcards
Selon l’approche classique de Hull et Bruner, qu’est-ce qu’un concept?
Représente une catégorie générale.
- Par exemple le concept “chien” représente une catégorie générale de tous les chiens possibles.
Cette catégorie est représentée par un ensemble de caractéristiques qui sont à la fois nécessaires (l’objet doit avoir ces caractéristiques pour appartenir à la catégorie) et suffisantes (l’objet possède tous les caractéristiques de la catégorie).
Selon l’approche classique, les stimuli sont donc tous ( ). Pourquoi?
Donne un exemple
Selon l’approche classique, les stimuli sont donc tous égaux.
Comme on considère que pour faire partie d’une catégorie l’objet doit détenir des caractéristiques nécessaires et suffisantes, les stimuli sont tous égaux.
Ex: Tous les chiens, que ce soit un chihuhua ou danois, sont vus commes des instances (exemples) égaux du concept : chien.
Ainsi, lorsqu’on voit quelque chose comme appartenant à une catégorie particulière, on considère cet objet comme une ( ) de ce concept particulier
Lorsqu’on voit quelque chose comme appartenant à une catégorie particulière, on considère cet objet comme une instance (exemple) de ce concept particulier
Ex: si je vois un chien peu importe sa race, sa taille, son poil, je le vois comme un exemple de chien.
Que vient ajouter l’approche classique révisée de Miller & Johnson-Laird?
L’approche classique révisée vient ajouter la notion de caractéristiques superficielles nous permettant de prendre des décisions plus rapidement.
Ici les stimuli ne sont pas tous vus comme égaux ; explique l’effet de typicalité.
Effet de typicalité: Certains stimulis sont plus typiques que d’autres. Les stimulis ne sont pas tous égaux.
Approche classique révisée
Donne un exemple de stimulus plus typique qu’un autre
Un labrador = instance typique d’un chien.
Un chien chinois = instance atypique d’un chien.
Approche classique
Sur quoi Brunner s’est-il concentré par rapport à l’étude des concepts?
Brunner s’est concentré sur la manière dont les attributs peuvent définir un concept.
Il s’est aussi intéressé aux différentes stratégies de formation de concepts.
Selon Bruner, quels sont les 3 différents types de concepts
1) Concept avec conjonction
2) Concept avec disjonction
3) Concept relationnel
Bruner
Concept avec conjonction
Donne un exemple
Le concept doit contenir des attributs spécifiés.
Concept = A ET B
Ex: livre doit contenir Papier et pages et écriture.
Bruner
Concept avec disjonction
Donne un exemple
Le concept contient un ou plusieurs attributs.
Concept = A ou B
Ex: Pour être canadien je suis né ici OU j’ai immigrer ici.
Bruner
Concept relationnel
Donne un exemple
Le concept est défini par sa relation entre les attributs.
Concept = A en relation avec B
Ex: Mariage, parenté
Bruner
Les critères d’attribut
Donne un exemple
Selon Bruner un critère d’attribut est lorsqu’un attribut est requis pour classer une instance dans un concept.
Ex: pour être qualifié comme un livre, le critère d’attribut de l’objet est d’avoir des pages.
Comment nomme-t-on un attribut qui satisfait tous les critères d’un concept?
On le nomme une** instance positive**.
Instance positive: Exemple qui est une instance d’un concept particulier.
Comment nomme-t-on un attribut qui ne satisfait pas tous les critères d’un concept?
Donne un exemple
On le nomme une instance négative.
Instance négative: Exemple qui n’est pas une instance d’un concept particulier.
Ex: un kindle (livre électronique) est une instance négative du concept de livre.
Bruner
L’abstraction
L’abstraction s’agit du processus d’inclusion des attributs récurrents et d’exclusion des attributs non récurrents.
Bruner
Quel type de tâche Bruner a-t-il fait faire lors d’études et dans quel but?
Bruner faisait faire des **tâches d’identification de concepts **dans le but de comprendre comment les individus parviennent à découvrir les règles sous-jacentes qui définissent un concept.
Par l’entremise de tâche d’identification de concepts, Bruner observe quoi?
Bruner observe que les participants sembles utiliser des stratégies cognitives (stratégies de formation de concepts) pour déterminer les règles ou les critères sous jacents à un concept.
Bruner
Quelles sont les 4 types de stratégies de formation de concepts?
1) Scanning simultané
2) Scanning successif
3) Focus conservateur
4) Focus gambling
Stratégies de formation de concepts
1) Scanning simultané
Consiste à garder toutes les hypothèses en mémoire puis éliminer ceux qui ne correspondent pas.
J’évalue tous les attributs possibles en même temps.
Stratégies de formation de concepts
2) Scanning successif
Consiste à tester une seule hypothèse à la fois jusqu’à ce qu’on puisse en confirmer une.
Stratégies de formation de concepts
3) Focus conservateur
Consiste à être prudent. On teste un seul attribut à la fois et on sélectionne les instances (exemples) qui varient seulement sur cet attributs.
Stratégies de formation de concepts
4) Focus gambling
Consiste à s’essayer. On sélectionne les instances (exemples) qui varient par plus d’un attribut simultanément.
Nomme un autre exemple de tâche faite par Bruner qui démontre les stratégies d’identification de concepts
Le test neuropsychologique de Wisconsin : Les participants doivent classifier une série de cartes géométriques en fonction de certains attributs comme la forme et la couleur.
Le but du test est de découvrir la nouvelle règle qui permet de classer les cartes en catégories alors que le changement n’a pas été nommé au candidat.
Qu’est-ce que le test neuropsychologique de Wisconsin permet d’évaluer?
Il permet d’évaluer la flexibilité mentale : la capacité à changer de stratégie en fonction de nouvelles informations ou règles.
C’est la capacité d’abstraction et d’adaptation aux nouvelles règles d’association.
Dans le test neuropsychologique de Wisconsin qu’est-ce que l’on remarque chez les participants avec lésions?
On remarque que ceux-ci vont continuer d’utiliser la même règle même si ce n’est plus la bonne pour classifier les cartes.
Quelle est la critique générale de l’approche classique ainsi que les 2 critiques majeures?
La critique générale de l’approche classique est qu’il s’agit d’une manière artificielle d’étudier les concepts. Elle ne prend pas compte de la complexité des concepts dans la vie de tous les jours. Ainsi l’approche classique de démontre pas de validité écologique. Dans la vie réelle, les distinctions entre les concepts ne sont pas aussi nettes que l’approche classique le croit.
2 critiques majeures:
1) les concepts sont souvent vagues dans la vie réelle : Les instances qui appartiennent à un concept se fondent aussi dans d’autres concepts. Les concepts n’ont donc pas de frontières claires et définies.
2) Le problème d’intransitivité: Si tous les stimuli sont des X et que tous les X sont des Y alors tous les stimuli sont des Y. La relation entre certains attributs n’est pas toujours transitive, un objet peut avoir des attributs semblables mais ne pas appartenir au même concept. Il y a donc des exceptions de ce que je suppose qu’il va dans une catégorie.
Quelle théorie a émergé pour répondre aux 2 problèmes de l’approche classique soit la typicalité et l’intransitivité?
Les théories post-classiques ont émergés en réaction!
Le modèle du réseau hiérarchique de Collins & Quillian décrit un concept selon l’approche….
a) post-classique
b) classique
c) classique révisée
b) classique!
La distance entre chaque noeud influence la rapditié du traitement. Cette idée est problématique car on arrive à catégoriser des objets sans passer par chaque noeud et chaque propriétés.
L’approche Post-Classique
La théorie prototypiste (Rosch) : à quoi correspond une catégorie selon cette théorie?
Elle repose sur quels 2 principes?
Selon cette théorie, une catégorie est une liste de caractéristiques selon le niveau de typicalité des attributs. Pour déterminer si l’objet fait partie de la catégorie on se fie à la force en terme typicalité par rapport à un prototype
Chaque caractéristique a donc un niveau de typicalité différent.
Elle repose sur 2 concepts:
1) l’économie cognitive: Nous sommes constamment en train de prôner la différenciation et la simplification de l’information. Avoir un prototype nous permet ainsi de procéder à cette économie.
2) structure perçue: Certaines combinaisons d’attributs d’objets surviennent plus fréquemment que d’autres. Mon prototype est fondé sur cette structure récurrente.
Approche post-classique
Quels sont les 2 facteurs des attributs dans la théorie prototypiste
Donne un exemple
1) Dimension verticale : Intra catégoriel
- Facteur où les attributs sont similaires et donc inclut dans un concept selon 3 niveaux d’inclusivité : Niveau supérieur(le plus général; englobe plusieurs attributs pour catégoriser l’objet), Niveau basique(le plus utilisé dans la vie de tous les jours ; oragnisation spontanée) et niveau subordonné(le plus spécifique ; détient le plus de détails)
Ex: Animal (supérieur), chien (basique) et berger allemand (subordonné)
2) Dimension horizontale : Inter catégoriel
- Facteur où on peut arriver à distinguer différents concepts dans un même niveau d’inclusivité.
- La catégorisation est donc plus rapide si il y a similarité intra-catégoriel et que la similarité est faible inter-catégoriel.
Ex: un chien et un chat sont tous des animaux au niveau supérieur, il est donc difficile de les distinguer à ce niveau. Au niveau basique et subordonné le chien et le chat ne partagent plus de similarité intra-catégoriel donc ils ne sont pas catégorisés ensembles.
nous avons tendance à nommer des concepts de ( ) avant de nommer des concepts de niveau supérieur
nous avons tendance à nommer des concepts de base avant de nommer des concepts de niveau supérieur
Ex: je suis plus rapide à dire chaise que de dire un meuble.
Théorie post-classique
Théorie des exemplaires : à quoi correspond une catégorie selon cette théorie?
Une catégorie est une liste de caractéristiques en MLT selon tous les exemplaires rencontrés.