Cours 4: Attitudes et changement d'attitudes Flashcards

1
Q

Le concept d’attitude

A

L’évaluation générale, positive ou négative d’une personne à l’égard d’un objet psychologique.

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2
Q

Les objets psychologiques

A

Les objets psychologiques les plus étudiés en psychologie sociale concernent:

  • les politiques sociales (ex:droit à l’éducation)
  • les groupes sociaux (ex: LGBTQ+)
  • les comportements ou les types de comportements (ex: respect de l’environnement)
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3
Q

La nature des attitudes: Deux caractéristiques de l’attitude : la direction et l’intensité

A

-> La direction: désigne le caractère positif ou négatif d’une attitude à l’égard d’un objet.

-> L’intensité: permet de mesurer à quel point une attitude est extrême

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4
Q

Comment mesure-t-on les attitudes?

A
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5
Q

La force (une autre caractéristique de l’attitude)

A

La force est le degré d’enracinement d’une attitude.

Elle est liée à:
-> la certitude subjective : Conviction relative qu’a un individu d’être dans le vrai
-> la centralité : Position occupée par une attitude dans la hiérarchie de l’ensemble de nos attitudes

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6
Q

Figure du réseau d’attitude

A
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7
Q

Deux types d’attitudes

A

1) Explicite
* Accessible à la conscience
* Contrôlable
* Facilement exprimable

2) Implicite
* Association inconsciente entre l’objet d’attitude et l’évaluation qu’on en fait

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8
Q

La formation des attitudes

A

1.CONDITIONNEMENT ÉVALUATIF:
L’association entre un stimulus neutre et un autre stimulus positif ou négatif

2.SIMPLE EXPOSITION:
La répétition d’un stimulus rend son traitement automatique et produit un sentiment plaisant

3.APPRENTISSAGE SOCIAL:
L’observation des attitudes et des comportements des autres

4.CONDITIONNEMENT OPÉRANT:
l’expression d’une attitude est renforcée ou punie

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9
Q

Les étapes du conditionnement évaluatif

A
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10
Q

Deux objectifs des études sur le changement d’attitudes

A

1- Comprendre ce qui se passe lorsque le changement se produit

2- Mettre en lumière les stratégies susceptibles de le provoquer

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11
Q

Les théories du changement des attitudes

A
  • Le conditionnement évaluatif
  • Le conditionnement opérant : Approche de Yale
  • Les théories de la consistance cognitive
  • Le modèle de la vraisemblance d’élaboration cognitive
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12
Q

Le conditionnement évaluatif

A

Un conditionnement évaluatif peut modifier les associations positives ou négatives) qui existent à l’égard d’un objet d’attitude

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13
Q

Le conditionnement opérant

A
  • Carl Hovland (Université Yale), a dirigé un programme de recherche appliquant au changement d’attitude les principes du conditionnement opérant
  • Le rôle du renforcement est d’inciter l’individu adhérer au message.
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14
Q

Le conditionnement opérant ( 3 phases )

A
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15
Q

Le conditionnement opérant : Approche de Yale (Hovland)

A
  • Selon Hovland, il y a trois étapes dans le traitement du message susceptible de produire un changement d’attitude
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16
Q

Les variables étudiées par Hovland et son équipe

A

Qui dit quoi à qui et comment?

Qui-> la source
Quoi -> Le message
Qui-> Le public
Comment -> Le canal

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17
Q

Qui dit quoi à qui et comment? Les caractéristiques de la source

A
  • Crédibilité (La compétence et l’intention de persuader)
  • L’attrait
  • La similarité
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18
Q

Qui dit quoi à qui et comment? Les caractéristiques du message

A

Appel à la raison ou aux émotions?

Bilatéral ou unilatéral?

Répétition

Message direct ou indirect?

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19
Q

Qui dit quoi à qui et comment? Les caractéristiques du public

A

-> Niveau intellectuel ou d’instruction: Message simple si l’auditoire est peu instruit ou intelligent; sinon, message plus complexe

-> Niveau d’attention: La distraction peut être néfaste devant un auditoire favorable, mais utile devant un auditoire sceptique

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20
Q

Qui dit quoi à qui et comment? Les caractéristiques du canal

A
  • En général, l’interaction directe est plus efficace que les autres canaux
  • Les messages complexes sont plus persuasifs lorsqu’ils passent par les médias écrits, qui stimulent davantage le travail de réflexion du récepteur, que par les médias électroniques
  • Les médias, en particulier électroniques, ont une influence indirecte, mais réelle.
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21
Q

Les théories de la constance cognitive

A
  • La constance cognitive est le besoin présumé de l’être humain de garder une cohérence interne.
  • Deux théories principales de la consistance cognitive expliquent le changement des attitudes:
    1) La théorie de l’équilibre
    2)La théorie de la dissonance cognitive
22
Q

La théorie de l’équilibre

A

Lorsque :
- Deux personnes qui s’estiment mutuellement sont en désaccord
- Deux personnes qui ne s’estiment pas sont en accord … leur relation est en déséquilibre

  • Lorsque nos relations avec les autres sont déséquilibrées, nous sommes motivés à rétablir l’équilibre
  • La recherche de la consistance cognitive obéit à la loi du moindre effort : le moyen le moins coûteux pour rétablir l’équilibre sera choisi
23
Q

La théorie de la dissonance cognitive

A
  • La dissonance cognitive se produit lorsque qu’il y incohérence :
    -> Entre 2 éléments cognitifs liés au même objet d’attitude
    -> Entre son attitude et son comportement
  • Il en résulte un état de tension
    désagréable pour la personne
  • Plus les cognitions sont importantes, plus l’état de tension est désagréable, et plus la personne sera motivée à la réduire sa dissonance
24
Q

La dissonance en raison de l’exposition à l’information

A

Pour réduire la dissonance qu’une personne ressent lorsqu’exposée à de nouvelles informations, la personne peut:

  • Changer son comportement, ses attitudes ou croyances
  • Rationaliser :
    -> Réinterpréter la réalité de façon à ne plus voir la dissonance
    -> Se convaincre que les cognitions en cause ne sont pas importantes
25
Q

La dissonance en raison d’une justification insuffisante

A

-> Si un individu est amené à s’exprimer ou à agir de façon contraire à son attitude, il ressentira un état de dissonance l’incitant à changer son attitude de manière à la faire correspondre à ce qu’il a dit ou fait

-> Plus les facteurs externes susceptibles d’inciter à l’action sont forts, plus faible sera le changement d’attitude

26
Q

La dissonance en raison d’une prise de décision

A

Une fois leur décision prise, les gens ont tendance à valoriser l’objet choisi et à dévaloriser l’objet rejeté.

27
Q

Le modèle de la vraisemblance de l’élaboration cognitive

A
  • La clé du changement d’attitude n’est pas dans l’environnement, mais dans la tête des gens
  • L’être humain ne traite pas de la même façon les informations selon qu’elles passent par la voie centrale ou la voie périphérique
28
Q

Le modèle de la vraisemblance de l’élaboration cognitive ( Voie centrale et voie périphérique)

A

Voie centrale
* Fait réfléchir la personne
* Les arguments sont importants

Voie périphérique
* C’est l’enrobage qui détermine la persuasion

29
Q

Ce qui détermine la voie empruntée par le message est la motivation de la personne et sa capacité à traiter l’information (figure)

A
30
Q

Le rapport attitude- comportement

A

Variables qui favorisent le lien attitudes-comportement
* La force de l’attitude
* L’accessibilité de l’attitude
* La spécificité
L’attitude et le comportement doivent se situer à un niveau comparable dans le système d’attitudes

31
Q

La théorie de l’action raisonnée (figure)

A
32
Q

Les attitudes

a) sont permanentes.

b) changent parfois.

c) changent constamment.

A

b) changent parfois.

33
Q

Une attitude périphérique est une attitude

a) neutre.

b) ambivalente.

c) négative.

d) moins importante.

A

d) moins importante.

34
Q

Les attitudes implicites sont

a) le plus souvent ambivalentes.

b) le plus souvent centrales.

c) plus intenses habituellement que les attitudes explicites.

d) tout ce qui précède.

e) rien de ce qui précède.

A

e) rien de ce qui précède.

35
Q

La formation des attitudes par simple exposition

a) repose sur le renforcement.

b) se fait sans effort et automatiquement.

c) est d’autant plus efficace que le temps d’exposition est long.

A

c) est d’autant plus efficace que le temps d’exposition est long.

36
Q

La formation d’attitude résultant de l’identification à autrui s’appelle

a) le conditionnement évaluatif.

b) l’apprentissage social.

c) le conditionnement opérant.

A

b) l’apprentissage social.

37
Q

Quelles sont les deux principales caractéristiques d’une source crédible?

a) Expertise et attrait.

b) Désintérêt et expertise.

c) Attrait et désintérêt.

d) Similarité et attrait

A

b) Désintérêt et expertise.

38
Q

Selon la théorie de l’équilibre, il y aura équilibre si

a) Nathan aime Emma, Nathan n’aime pas les Canadiens de Montréal: Emma n’aime pas les Canadiens de Montréal.

b) Nathan aime Emma; Nathan aime les Canadiens de Montréal, Emma n’aime pas les Canadiens de Montréal.

c) Nathan aime Emma, Nathan aime les Canadiens de Montréal, Emma aime les Canadiens de Montréal

A

a) Nathan aime Emma, Nathan n’aime pas les Canadiens de Montréal: Emma n’aime pas les Canadiens de Montréal.

39
Q

Pour qu’un message faisant appel à la peur soit efficace, il faut que le niveau de peur suscité soit

a) bas.

b) modéré.

c) élevé.

A

b) modéré.

40
Q

Selon la théorie de la dissonance cognitive, un comportement qui ne va produire un changement d’attitude que si

a) va à l’encontre de l’attitude; il y a une justification insuffisante.

b) va à l’encontre de l’attitude; il y a peu de choix

c) va dans le sens de l’attitude, il y a peu de choix.

d) va dans le sens de l’attitude; il y a une justification insuffisante.

A

a) va à l’encontre de l’attitude; il y a une justification insuffisante.

41
Q

L’élaboration cognitive sera d’autant plus grande que

a) la source du message sera attrayante.

b) l’information sera en accord avec l’attitude de la personne.

c) la personne aura du temps pour traiter l’information

d) la personne sera distraite.

A

c) la personne aura du temps pour traiter l’information

42
Q

Selon la théorie de l’action raisonnée, mon comportement

a) pourra dépendre de ce que les autres pensent

b) sera déterminé par la source d’un message.

c) dépendra avant tout de mon attitude.

A

a) pourra dépendre de ce que les autres pensent

43
Q

1 Élaborez un exemple de votre propre réseau d’attitudes, et expliquez pourquoi les croyances centrales y sont plus persistantes que les croyances périphériques

A

Dans mon réseau d’attitudes sur la santé, une croyance centrale pourrait être que « manger sainement est essentiel pour une bonne santé ». Cette croyance est persistante car elle est soutenue par des connaissances scientifiques et des expériences personnelles de bien-être après avoir mangé sainement. Une croyance périphérique pourrait être que « manger du chocolat noir est bon pour le cœur », ce qui est moins persistant car cela peut changer avec de nouvelles informations ou tendances alimentaires.

44
Q
  1. Choisissez un exemple d’attitude personnelle, et tentez d’en déterminer l’origine. Cette attitude est-elle fondée sur des cognitions, des affects ou votre comportement passé? Développez cet exemple en indiquant les diffé- rentes sources possibles de l’attitude.
A

Mon attitude positive envers la lecture pourrait être fondée sur des cognitions (comme la connaissance des avantages de la lecture pour l’intellect), des affects (le plaisir ressenti en lisant des histoires captivantes) et mon comportement passé (l’habitude de lire tous les soirs). Ces sources combinées soutiennent et renforcent mon attitude envers la lecture.

45
Q
  1. En quoi les attitudes contribuent-elles à créer une image de soi?
A

Les attitudes contribuent à créer une image de soi en reflétant nos valeurs, nos croyances et nos préférences, qui sont intégrées dans la façon dont nous nous identifions et la manière dont nous souhaitons être perçus par les autres.

46
Q
  1. Quelle est la différence essentielle entre le conditionne- ment opérant et le conditionnement évaluatif? Lequel de ces deux processus est privilégié dans une publicité qui vise à rendre attrayant un produit au départ neutre, ou même désagréable, en l’associant à des sensations plaisantes?
A

Le conditionnement opérant utilise des renforcements et des punitions pour modeler le comportement, tandis que le conditionnement évaluatif associe des stimuli avec des émotions pour influencer les attitudes. Dans la publicité, le conditionnement évaluatif est souvent privilégié pour associer un produit à des sensations plaisantes et le rendre plus attrayant.

47
Q
  1. Analysez une publicité (présentée à la télévision, à la radio, dans le métro, dans un magazine, etc.) en vous fon- dant sur le modèle de Hovland et ses collègues. Quelle est la source utilisée? Quel est le message? A quel auditoire semble-t-il s’adresser? Quel est le canal utilisé?
A

Pour analyser une publicité, nous devrions examiner une publicité spécifique, identifier sa source (comme une célébrité ou un expert), le message (les avantages du produit), l’auditoire ciblé (déterminé par le langage et les visuels de l’annonce) et le canal utilisé (télévision, radio, etc.).

48
Q
  1. Julie veut envoyer son enfant à l’école privée. Son conjoint Clément ne jure que par l’école publique. Traduisez cet exemple dans les termes de la théorie de l’équilibre. Donnez les solutions qui s’offrent à Julie (ou à Clément) pour régler la situation.
A

Selon la théorie de l’équilibre, Julie et Clément sont en déséquilibre car ils ont des opinions divergentes sur l’éducation. Pour résoudre cela, Julie pourrait rechercher des preuves sur les avantages de l’école privée ou Clément pourrait trouver des compromis, comme une école publique avec un programme enrichi.

49
Q
  1. Trouvez dans votre vie un exemple de dissonance cognitive différent de ceux qui sont décrits dans le présent manuel. Déterminez-en la source (exposition involontaire à l’in- formation, etc.). Quelle solution avez-vous utilisée pour réduire ou éliminer la dissonance? Si cette dernière existe encore, quelles solutions s’offrent à vous pour la résoudre?
A

Un exemple de dissonance cognitive pourrait être ma décision de prendre un emploi très rémunéré qui va à l’encontre de mes valeurs éthiques. La source est le conflit entre mes actions et mes croyances. Pour résoudre cela, je pourrais changer d’emploi ou justifier ma décision en mettant l’accent sur les avantages financiers.

50
Q
  1. Vous voulez convaincre vos parents de vous prêter leur auto- mobile pour la fin de semaine. La tâche s’annonce ardue! Donnez un exemple de moyen de persuasion auquel vous pourriez recourir en utilisant la voie périphérique.
A

Pour persuader mes parents de me prêter leur voiture en utilisant la voie périphérique, je pourrais les flatter, leur rappeler les fois où j’ai rendu service, ou organiser un échange qui leur serait bénéfique.

51
Q
  1. Vrai ou faux? La voie centrale et la voie périphérique ont un pouvoir de persuasion à peu près équivalent.
A

Faux. La voie centrale a généralement un pouvoir de persuasion plus durable car elle repose sur des arguments logiques et une réflexion en profondeur, tandis que la voie périphérique est basée sur des indices superficiels et a un effet plus éphémère et moins profond.

52
Q
  1. Vous avez envie de quitter le domicile de vos parents pour vous installer en appartement avec un ou une colo- cataire. En utilisant le modèle du comportement plani- fié, décrivez comment cette attitude se transformera - ou ne se transformera pas en un comportement qui irait dans le sens d’un déménagement.
A

Selon le modèle du comportement planifié, mon désir de déménager se transformera en comportement si j’ai une attitude positive envers le déménagement, si je perçois un contrôle comportemental (capacité à déménager) et si les normes subjectives (pression sociale ou soutien) sont en faveur de cette action.