Cours 4 Flashcards
Les économies d’échelle
En gestion stratégique des organisations, la notion d’économie d’échelle devrait être utilisée pour comparer les coûts unitaires de systèmes de capacités différentes.
La mesure de comparaison doit se faire, idéalement, au niveau optimal.
Le niveau optimal d’un système de production se situe autour de 85% de la capacité du système.
Il faut distinguer, selon les professeurs Allaire et Firsirotu, deux phénomènes :
- Le phénomène de réduction des coûts unitaires en fonction du volume de production total atteint, l’économie d’échelle.
- Le simple effet sur les coûts résultant d’une augmentation du niveau d’utilisation d’un système de production, qui est, en fait, le simple effet du niveau d’utilisation du système.
Le phénomène des économies d’échelle est la différence de coûts unitaires entre, au moins, deux systèmes de production ayant des capacités différentes.
Comme l’exemple du livre l’illustre, un système de type A et un système de type B fonctionnant à un niveau optimal X et Y.
Ce concept sous-tend des choix stratégiques fondamentaux
Le choix stratégique : L’approche graduelle
L’approche graduelle minimise les risques et les coûts irrécupérables par la mise sur pied d’un système de petite taille, souple et flexible, qui atteint un coût optimal de fonctionnement à un faible niveau de ventes et de part de marché.
L’approche graduelle minimise les risques financiers alors que les risques de pertes de marchés demeurent considérables… face à un concurrent qui adoptera une approche de création et domination de marché.
Le choix d’une entreprise entre une approche gradualiste et une stratégie de domination de marché tend à se fonder sur :
Son estimation de la taille potentielle et de la pérennité du marché;
Ses capacités financières;
Ses recettes stratégiques, ses valeurs de gestion et ses façons de faire;
Son évaluation des avantages de coûts associés au volume.
Le choix stratégique : La stratégie de domination de marché
La stratégie de domination de marché exige la mise en place et le développement d’un puissant système de production qui engendre de plus faibles coûts lorsqu’il fonctionne à un niveau optimal, c’est-à-dire à un niveau de volume beaucoup plus élevé.
Une stratégie de domination exige, par ailleurs, des investissements considérables accentuant le risque financier.
Dans ces conditions, l’approche stratégique de domination par la création d’un puissant système de production suppose un haut degré de confiance dans l’existence d’un vaste marché potentiel latent, mais aussi dans la pérennité de ce marché.
La taille minimale d’efficacité
La taille minimale d’efficacité est le niveau de production optimal d’un système de production donné.
Ce concept nous permet de faire la relation entre le niveau de production du système le plus performant de l’industrie et la taille économique du marché.
K = D/TME
K = le nombre approximatif de firmes pouvant fonctionner à la TME D = la demande dans le marché pertinent TME = la taille minimale ou le volume de production du système de production de référence
Lorsque D/TME< 1 , la demande est inférieure à la capacité de production. Il s’agit donc d’un marché de type monopole naturel.
Lorsque K = 1, il s’agit d’un monopole réglementé quant à sa rentabilité.
Lorsque le nombre K est bien supérieur à 1, cela signifie que le marché peut soutenir plusieurs entreprises en concurrence.
La TME reflète la zone où les coûts totaux unitaires sont les plus bas.
Pente faible
Coûts fixes faibles
Coûts variables élevés
Pas de barrières à l’entrée et à la mobilité
Courrier le même jour
Pente forte et accentuée
Coûts fixes élevés
Coûts variables faibles
Importantes barrières à l’entrée et à la mobilité
Messagerie internationale
TME et coût de transport
Un aspect important des coûts de production demeure les coûts de distribution et de transport.
La logistique est devenue un élément de gestion stratégique.
L’entreprise, dans son architecture de système stratégique, doit faire un arbitrage entre les économies de volume et les coûts de logistique.
La logistique est devenue un facteur important de la configuration des coûts.
La logistique et la technologie changent, continuellement, le périmètre du marché géographique pertinent.
Le marché géographique pertinent est un élément clé de la concurrence des entreprises.
Les effets d’apprentissage
La formule usuelle du modèle est que le coût unitaire moyen de la main d’œuvre diminue en fonction de tout doublement de la production.
Cette réduction importante des coûts moyens en fonction des volumes cumulatifs devrait mener à une politique de prix fondée sur les coûts à venir.
Le phénomène de la courbe d’expérience, lorsqu’il est bien exploité, peut mener à une réduction accélérée des coûts moyens à un niveau plus faible que celui de la concurrence, pourvu que la firme puisse empêcher la diffusion ou l’appropriation de ce savoir-faire.
Les économies d’envergure
Le concept d’économies d’envergure et les défis stratégiques qu’il pose aux dirigeants sont plus simples à comprendre si nous décomposons une entreprise dans ses multiples activités afin d’apprécier la dynamique des coûts par activité.
Ces différentes activités économiques d’un système stratégique sont caractérisées par des TME différentes.
L’entreprise doit toujours trouver des solutions inédites afin de partager ses actifs indivisibles.
Les alliances, les acquisitions et les ententes de commercialisation et de distribution.
Faire à l’interne ou Faire faire à l’extérieur
Faire à l’interne Augmente les coûts de gestion Les coûts de complexité
Faire faire à l’extérieur : Diminue les coûts de gestion
Les coûts de complexité Augmente les coûts de transaction Augmente la vulnérabilité de la firme
La gestion des coûts, et de la productivité, amène le façonnement de l’entreprise et l’émergence d’un nouveau modèle d’affaire: la sous-traitance et l’intégration des fournisseurs.
Le rôle des intégrateurs de fournisseurs, de classe 1, devient de plus en plus la norme des industries.
Les économies de réseaux
Le concept d’économies de réseaux s’applique à l’économie de densité ou d’utilisation d’un réseau.
Ce réseau est, généralement, composé d’actifs indivisibles.
Il s’agit d’un concept de réseau de transport de personnes, de marchandises, de données ou d’informations.
Exemple : HUB
