cours 10 Flashcards

1
Q

donne les définitions de l’apprentissage et de la mémoire ainsi que ce que la mémoire est/ permet

A

apprentissage = processus par lequel le système nerveux acquiert de nouvelles informations

mémoire = rétention de ces informations , de l’information acquise

mémoire permet
- d’enregistrer l’information , de l’archiver et de la récupérer (rappel)
- c’est un mécanisme fonctionnel fondamental
- role essentiel dans la plupart des activités humaines
- elle nous permet de maintenir un sens de continuité
- le rappel des éléments mémorisés influence le comportement présent
- lien émotion/mémoire : la saillance de la trace mnésique est proportionnelle a sa valeur émotive

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2
Q

nomme les deux catégorisation de la mémoire et quels types de mémoire sont dedans

A

dissociation temporelle
- memoire/perception sensorielle
- mémoire de travail
- mémoire a court terme
- mémoire a long terme

dissociation fonctionnelle

mémoire explicite/déclarative
- mémoire sémantique (connaissances générales)
- mémoire épisodique (épisode de vie)

mémoire implicite/non-déclarative
- mémoire procédurale
- mémoire par conditionnement classique/mémoire émotionelle

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3
Q

nomme la définition de temporelle

A

William james : mémoire primaire (immédiate) et secondaire (reproductrice)

donald Hebb : mémoire a court terme = activation électrique temporaire et mémoire a long terme = liens structuraux permanents dans le système nerveux

mémoire sensorielle , de travail et a court terme = représentation dans le cerveau (efficacité synaptique)

mémoire a long terme = changement d’activité synaptique de temporaire à permanent

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4
Q

donne les mini définitions des types de mémoire dans la mémoire temporelle

A

perception/mémoire sensorielle
- immediate
- provient de la stimulation sensorielle quelques ms/sec

mémoire de travail
- nécessite de répétition
- capacité limité
- information maintenue a l’esprit (numéro de téléphone)
- courte durée

mémoire a court terme
- capacité moins limitée que la mémoire de travail mais temporaire
- souvenirs temporaires

mémoire a long terme
- capacité ilimité
- souvenirs sur plusieurs jours/années
- retention permanente
- plus besoin de répétition

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5
Q

explique la mémoire de travail avec le déploiement de ressources attentionnelles et deux exemples de mesures de la mémoire de travail

A

déploiement de ressources attentionnelles/manipulation mentale de l’info
- retention temporaire , de capacité limité , qui nécessite une repeptition continue
- maintien de l’information pour une utilisation immédiate
- contrairement a la mémoire a long terme , la mémoire de travail est limité (temps, capacité et répétition nécessaire)
- possibilité de transfert de l’information vers la mémoire a long terme
- une interférence a la répétition peut effacer la trace mnésique

exemples de mesure
1) tache de séquençage de lettres1nombre : l’administratieur énonce une séquence des lettres , le sujet doit faire le rappel dans l’ordre ou a l’Envers

2) tache n-back : dire si oui ou non la lettre a été dise deux lettres auparavant. ça nécessite
- processus auditif
- attention
- encodage
- comparaison + rafraichissement

empan mnésique (capacité de retention)
- rappel seriel direct (ordre présenté) 7 +/- 2
- rappel sériel indirect (ordre inverse) 5 +/- 2

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6
Q

explique la tache de rappel

A
  • une serie de mots est présentée au sujet au rythme de un par seconde
  • immédiatement ou après un délai , le sujet doit répéter la série de mots
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7
Q

nomme les effets associés a la mémoire et ce qui se passe lors d’une interférence dans l’apprentissage

A

effet de primauté : se rappeler des mots du début de la liste

effet de récence : se rappeler des mots de la fin de la liste

interférence :
- effet : disparition de l’effet de récence
- un délia de 30 secondes est pire qu’un délai de 10 secondes

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8
Q

explique la formation de la mémoire a long terme

A

première option : information sensorielle qui devient de la mémoire a court terme puis avec une consolidation ça devient une mémoire a long terme

la mémoire a court terme n’est pas un intermédiaire obligatoire pour une consolidation en MTL : une forte connotation émotionnelle de la trace mnésique permet sa consolidation directe.

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9
Q

décrit un peu plus en profondeur les types de mémoire qui sont dans la mémoire explicite et implicite

A

explicite
- sémantique : rétention conceptuelle d’un fait/connaissances
- épisodique : rétention d’un événement , mémoire autobiographique , rétention spatio-temporelle de son histoire personnelle

implicite
- memoire procédurale : retention d’une commande motrice impliquant une intégration sensori-motrice
- memoire par conditionnement classique : retention d’une association entre un stimulus inconditionnel et un stimulus conditionné

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10
Q

explique la différence entre l’oubli et l’amnésie

A

tout le monde oubli des choses , tous les types de mémoires peuvent être soumis à l’oubli et c’est Ebbinghaus qui a faitt un travaux sur la mémoire pour trouver la courbe de l’oubli

l’amnésie = perte de mémoire et de l’aptitude d’apprendre
- causes multiples : traumatismes crânien , alcoolisme chronique , tumeurs cérébrales , maladie dégénératives , accidents vasculaires cérébraux ,…
- l’essence de la conception de l’amnésie provient de l’étude de l’effet d’électrochocs chez le patient psychiatrique qui peut induire une amnésie
- 1er cas d’amnésie décrit en 1881 par Ribot (cavalier qui tombe de son cheval de Versaille)

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11
Q

nomme les types d’amnésie

A

amnésie rétrograde = perte de souvenirs précédent le traumatisme

amnésie antérograde = incapacité de créer un souvenir

amnésie globale transitoire = court épisode d’amnésie associé a une amnésie rétrograde des événements récents (une variable d’amnésie rétrograde et antérograde PASSAGÈRE)

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12
Q

explique la situation de Solomon Shereshevsky

A
  • capacité mnésique supérieures a la normale : suivi pendant 30 ans par le psychologue Alexandre Luria
  • il arrivait a apprendre des listes de chiffres , de mots ou de syllabes
  • 1 lecture = mémorisation parfaite (capable de renommer les éléments dans l’ordre, en ordre inverse)
  • se souvenait de listes vues 15 ans auparavant

entraine cependant des difficultés : difficulté a suivre une histoire , bombardement d’informations

mémoire photographique/ Synesthésie - associations intertidales / scénarisation / imagerie mentale

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13
Q

explique les études/connaissances sur ou sont emmagasiné les souvenirs

A

en gramme ou trace mnésique = représentation physique du souvenir

richard selon
- en gramme = equivalent a la trace mnésique
- 1ère théorie de l’engame mnésique = un changement physique et/ou chimique qui perdure dans le temps et qui sont lié a l’apprentissage qui est lié a ce que l’on se rappelle a travers le temps

Lashley : la conception d’un engramme distribué
- études chez les rongeurs

Penfield : la conception d’un engramme localisé
- études chez l’être humain (neurochirurgie/épilepsie)

Donald Hebbs : assemblées cellulaires (réseaux de cellules interconnectés-idée validée par les études fMRI)

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14
Q

explique l’Assemblé cellulaire

A

hypothèse de Hebb : les aires sensorielles associatives servent a la fois au traitement de l’information sensorielle et a la retention mnésique

l’implication d’aires sensorielles associatives dans la mémoire déclarative corrobore avec l’hypothèse de Hebb
- cortex inférotemporal
- cortex auditif associatif

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15
Q

nomme toutes les régions qui sont engagés dans les processus de la mémoire

A
  • hippocampe
  • cortex parahippocampique
  • diencéphale
  • striatum
  • cortex entorhinal
  • amygdales
  • cortex préfrontal
  • lobe temporal médian
  • inférotemporal
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16
Q

explique le role de l’amygdale dans le conditionnement classique et mémoire émotionnelle

A
  • attribue une valence émotionnelle a un souvenir
  • les projections de l’amygdale a l’hypothalamus permettent d’induire la sécrétion d’hormones
  • le conditionnement a la peur dans l’amygdale
  • l’activation de l’amygdale lors de la reconnaissance de visages ou de voix induisant la peur
17
Q

explique l’implication des noyaux gris centraux dans la mémoire implicite / procédurale

A

les noyaux gris centraux (plusieurs régions incluant le striatum) : implication dans la rétention de commandes motrices

18
Q

nomme les composantes de la formation hippocampique

A

l’hippocampe , cortex rhinal (entorhinal et perihinal) , cortex parahippocampique

19
Q

explique le role de l’hippocampe dans la mémoire : tache de mémoire spatiale de Morris (animaux)

A

tache de memoire spatiale de Morris : L’endroit de la plate forme submergée est mémorisé a l’Aide de repères visuels externe

tache : le rat trouve la plateforme le plus rapidement possible

lésion hippocampique : délai supérieur pour trouver la plateforme

donc , implication de l’hippocampe dans la mémoire de travail avec le contenu spatial

20
Q

explique le role de l’hippocampe dans la mémoire : tache de labyrinthe radial (animaux)

A

Olton , tâche du labyrinthe radial : le rat trouve la nourriture le plus rapidement possible avec nourriture dans toutes les branches et avec nourriture dans certaines branche

si lésion hippocampique :
- nourriture dans chacune des branches : la trouve mais n’apprend pas a parcourir de façon systématique : ne se rappelle pas quelles branches il a deja parcourues
- nourriture dans certaines branches : apprend quelles branches a éviter car jamais de nourriture , mais continue a explorer les branches deja visité

mémoire de travail : le rat revient dans les branches ou il a deja pris de la nourriture (il n’apprend pas qu’il est deja passé la)

mémoire a long terme : le rat revient dans les branches avec nourriture (il arrive a apprendre ou se trouve la nourriture)

donc implication de l’hippocampe dans la mémoire de travail avec contenu spatial

21
Q

explique le role de l’hippocampe dans la mémoire spatiale avec l’exemple de cellules de lieu de O’Keefe (animal)

A

électrophysiologie unitaire dans l’hippocampe lors de la tâche du labyrinthe radial

cellules de lieu (O’Keefe)
- repense neuronale sélective a un endroit de l’espace : activité neuronale quand le rat se trouve a un endroit spécifique du labyrinthe

22
Q

explique les études animales sur la reconnaissance d’objet ( role de l’hippocampe ?)

A

tache d’appariement a l’échantillon : reconnaissance de l’échantillon
1- Un stimulus échantillon est présenté
2- après un délai, l’échantillon est présenté avec un stimulus distracteur
3- l’Animal doit reconnaitre le stimulus échantillon

Tâche “similaire” à ce qui peut être fait chez l’être humain avec diverses tâches de rappel : récupération de l’information
-Délai : Rappel immédiat ou différé (avec délai) - Indice : Rappel indicé ou libre

dificit a une tache de non-appartient à l’échantillon différé

23
Q

explique les lésions dans le déficit a une tache de non-appariement a l’échantillon différée

A

lésion bilatérale du lobe temporal médian (hippocampe , amygdale , cortex rhinal) : déficit proportionnel au délai dans la tache de non appariement à l’échantillon différée

mais une lésion restreinte
- amygdale : performance normale
- hippocampe : deficit uniquement avec long délai
- cortex périrhinal : deficit (pas spécifique a une modalité ce qui atteste la convergence d’informations sensorielles vers ce cortex)

similaire aux déficits de H.M : amnésie antérograde , déficit de memoire épisodique a long terme

24
Q

preuve de l’importance de l’hippocampe chez l’humain : explique le cas de H.M

A

L’implication du lobe temporal

Brenda Milner
- étudiante de Donald Hebb
- Neuropsychologue et professeur a l’université de mcgill
- étudie le cas de H.M pendant 30 ans
- est née en 1918

épileptique : age de 27 ans
ablation bilatérale de 8cm de longueur du lobe temporal médian : amygdalectomie et ablation des 2/3 de l’hippocampe
- amnésie rétrograde modérée (sur 11 ans donc ne se souvient plus entre 16-27)
- amnésie antérograde sévère )incapacité a crée un souvenir)
- déficit de memoire a long terme
- deficit de memoire épisodique et semantique
- memoire a court terme normale et QI intact
- mémoire procédurale intacte
- performance normale a des taches comme : tour de Hanoi

ces évidences appuient la participation de l’hippocampe , de la formation hippocampique et du lobe temporal dans certains processus de mémoire

25
Q

nomme l’exemple de l’hippocampe et mémoire chez l’humain et l’étude en fMRI

A

hippocampe mémoire :
mémoire spatiale chez le chauffeur de taxi londonien
corrélation entre l’ancienneté du chauffeur et le volume hippocampique

étude en fMRI
- différentes études en neuroimagerie montrent que l’hippocampe est activé alors de tâche sollicitant les mécanismes de mémoire ( lorsque l’on voit le visage d’un homme avec son prénom , et que l’on doit revoir son visage et se rappeler de son prénom)

26
Q

quelles sont les autres régions engagés dans les processus mnésiques

A

mémoire : interaction entre le lobe temporal et le diencéphale

diencéphale
- corps mamillaires de l’hypothalamus
- noyaux antérieurs et dorso-médians du thalamus

l’hippocampe projette , via le fornix , aux corps mamillaires de l’hypothalamus , qui eux projettent aux noyaux antérieurs du thalamus

27
Q

explique l’implication du diencéphale dans la mémoire grâce aux études animales sur la reconnaissance d’objet

A

lésion bilatérale des noyaux antérieurs et corso-médians du thalamus entrainent une dégénérescence des corps mamillaires et un déficit a une tache de non-appariement à l’échantillon différée

lésion bilatérale
- des noyaux antérieurs thalamus seulement = déficit léger
- des noyaux dorso-médians thalamus seulement = déficit léger
- des corps mamillaires hypothalamus seulement = deficit léger

28
Q

evidences chez l’humain de l’implication du diencéphale dans la mémoire : exemple de N.A

A
  • homme de 21 ans
  • technicien radar US Air Force
  • transpercé par un fleuret miniature qui pénétra via sa narine et qui créa une lésion thalamique (noyau dorsomédian) et hypothalamique (corps mamillaires)

amnésie antérograde sévère et amnésie rétrograde sur 2 ans avant l’évènement
- mémoire a court terme préservées.e
- mémoire de travail atteinte
- QI intact
- difficulté principale : former de nouveaux souvenirs

29
Q

explique le syndrome de Korsakoff (implication du diencéphale dans la mémoire)

A

lorsque l’on rentre chez un malade pour la première fois , il tend la main et dit bonjour. on s’en va et on revient 2 minutes après le malade ne dit plus bonjours mais il dit ne jamais vous avoir vu

étiologie
- conséquence de l’alcoolisme chronique et autres troubles : diète pauvre
- déficience en thiamine (vitamine B1) : l’alcool interfère avec l’absorption intestinale de la thiamine
- amnésie antérograde sévère et amnésie rétrograde modérée ,déficit mémoire explicite

autres symptômes : troubles psychiques , mouvements oculaires anormaux , deficit de coordination motrice , tremblements , apathie (absence d’émotion)

l’Absence de traitement peut entrainer une calcification (nécrose) des noyaux corso-médians du thalamus et des corps mamillaires de l’hypothalamus

traitement : administration de thiamine

CE SYNDROME DEMONTRE QUE : les noyaux corso-médians du thalamus et les corps mamillaires de l’hypothalamus sont impliqués dans la mémoire épisodiqu

30
Q

implication des divers cortex (projection des régions sous corticales vers région corticales) études animales : reconnaissance d’objet

A

implication d’aires sensorielles associatives dans la mémoire explicite (épisodique)

lésion de l’air inférotemporale (IT) chez le singe : déficit a la tâche d’appariement a l’échantillon , malgré une acuité visuelle normale

conclusion : l’aire inférotemporale est impliquée dans la mémoire épisodique

syndrome de Kluver-Bucy
lobotomie temporale bilatérale (ablation des lobes temporaux) chez les singes
- cécité psychique: acuité visuelle normale , mais déficit de reconnaissance d’objet , de leur utilité , de leur raison d’être (agnosie visuelle)
-
aire impliquée dans la perception de la forme ce qui permet la reconnaissance de l’objet

implication du lobe temporal médian dans la mémoire de travail , et ce via des connexions avec le cortex préfrontal

la mémoire de travail est nécessaire a la reconnaissance de l’objet , qui est mesurée dans une tâche de reconnaissance différée avec appariement :
- lésions préfrontales : déficit proportionnel au délai
- les données montrent que certains neurones du PFC sont actifs pendant l’attente (délai)
- si des lésions sont appliquées , les animaux performent moins bien

31
Q

explique l’évidences chez l’être humain du role du cortex préfrontal dans la mémoire de travail

A

cortex préfrontal : structure très développe chez l’être humain

impliqué dans les fonctions exécutives , la conscience de soi , l’Abstraction , la résolution de problèmes , l’organisation des comportements et la mémoire de travail

  • PFC (cortex préfrontal) interagit avec le diencéphale et le lobe temporal médian
  • cortex prefrontal , via les connexions avec l’hippocampe :
  • fonctions exécutives appliqués a la memoire
  • récupération et manipulation de l’information sensorielle

implication également du cortex latéral intrapariétal ( IPL-aire 7) dans la mémoire de travail et l’Attention

32
Q

expliques les études en fMRI qui prouve le role chez l’être humain des régions corticales

A

deux conditions expérimentales
- 0 back (attention)
- 2-back (mémoire de travail)

analyses des activations cérébrales

différentes études en neuroimagerie montrent que le DLPFC (cortex prefrontal dorsolatéral ) et le sillon intra-pariétal sont engagés.es dans les mécanismes de mémoire du travail

33
Q
A