Cours 1 - Définitions, notions et modèles en communication Flashcards

1
Q

Vers quelle année le mot “communiquer” est né ?

A

Au moyen âge, autour de 1370

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2
Q

Signification du terme “communiquer” au 14e siècle

A

Participer à quelque chose.
Être en relation avec quelqu’un.
Être en communication avec quelqu’un.

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3
Q

Signification du terme “communiquer” au 15e siècle

A

Prend le sens de transmettre.

L’acte de communiquer consiste à transmettre une maladie, des sentiments à d’autres personnes, mais aussi une nouvelle à autrui.

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4
Q

Signification du terme “communiquer” au 18e siècle

A

L’acte de transmettre par différents procédés. On parle alors de moyens de communication pour désigner autant des moyens de transport et des voies de communication.

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5
Q

Définition du terme “média”

A

Une forme spécifique de communication ayant pour caractéristiques de mettre en relation à distance un émetteur et un récepteur par l’intermédiaire de différents moyens de communication.

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6
Q

Définition du terme “médium”

A

La dimension matérielle d’un moyen de communication, c-à-d aux supports et aux techniques grâce auxquels les messages sont véhiculés à travers le temps et dans l’espace.

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7
Q

Définition du terme “média de masse”

A

Des moyens de communication à grande échelle, mais aussi à des organisations médiatiques directement impliquées dans la conception ou l’utilisation de ces moyens de communication à grande échelle.

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8
Q

Vers quelles années les programmes dédiés aux sciences de l’information et à la communication ont pris place ?

A

1970

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9
Q

Vrai ou faux : Les sciences de l’information et à la communication sont interdisciplinaires.

A

Vrai, car elles conjuguent les travaux provenant de multiples disciplines scientifiques.

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10
Q

Nommer les acteurs de la communication

A
  • L’émetteur : l’acteur qui transmet le message. L’émetteur n’est pas nécessairement à l’origine du message.
  • Le récepteur : celui à qui est transmis le message.
  • La source : l’origine du message
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11
Q

Qu’est-ce que le message ?

A

Le message n’est autre que l’information transmise par un émetteur à un récepteur.

Cette information relève autant du verbale que du non verbal.

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12
Q

Qu’est-ce que l’encodage ?

A

L’encodage réfère, dans le processus de communication, à la manière de produire un message.

C’est à l’émetteur qui encode le message.

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13
Q

Qu’est-ce que le décodage ?

A

Le décodage réfère à la manière d’interpréter le message.

C’est le récepteur qui décode le message.

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14
Q

Vrai ou faux : L’émetteur qui veut transmettre un message à l’oral ou à l’écrit doit l’encoder au moyen de signes linguistiques et le récepteur doit recourir aux mêmes signes linguistiques pour décoder le message.

A

VRAI

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15
Q

Vrai ou faux : La communication est tout de même possible si l’émetteur et le récepteur ne partagent pas le même code.

A

Faux, ils doivent partager le même code

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16
Q

Qu’est-ce que le contexte ?

A

Le contexte réfère aux circonstances dans lesquelles prend place la communication. Il peut s’agir d’un espace physique, temporal, social ou psychologique.

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17
Q

Vrai ou faux : L’efficacité d’une communication est n’est pas proportionnelle à la somme des expériences partagées par un émetteur et un récepteur.

A

Faux, elle est proportionnelle.

18
Q

Qu’est-ce que le champ expérientiel ?

A

L’efficacité d’une communication est proportionnelle à la somme des expériences partagées par un émetteur et un récepteur.

19
Q

Donner des exemples de champs expérientiels différents

A
  • Milieux socioéconomiques
  • Culture
  • Génération
20
Q

Qu’est-ce que les bruits en communication ?

A

Il s’agit de toutes les inférences qui nuisent à la transmission d’un message.

21
Q

Nommer les deux types d’inférences en communication

A
  • Interférences techniques
  • Interférences psychologiques
22
Q

Expliquer ce que sont les interférences techniques

A

Les interférences techniques engendrent la perte d’une partie du message, à l’instar des interférences téléphoniques, du volume sonore excessif d’une climatisation ou même d’un style vestimentaire perturbant l’attention.

23
Q

Expliquer ce que sont les interférences psychologiques

A

Elles s’identifient à l’ensemble des préjugés, des biais ou des stéréotypes des acteurs. Plus les émetteurs et les récepteurs font preuve de fermeture d’esprit et plus la transmission d’un message entre eux risque d’être parasitée par leurs a priori.

24
Q

Expliquer ce qu’est le feedback (rétroaction) en communication

A

Le feedback désigne des réactions d’un récepteur au message d’un émetteur. Ces réactions peuvent prendre plusieurs formes concrètes (écrites, orales, gestuelles, etc.) tout en étant positives ou négatives.

25
Q

Vrai ou faux : Le feedback n’est pas important pour l’émetteur puisqu’il ne lui donne pas la possibilité d’ajuster son message.

A

Faux, le feedback lui donne la possibilité d’ajuster son message.

26
Q

Donner des exemples de feedback instantané et différé qu’on peut donner à l’émetteur

A

Feedback instantané :
- Un professeur ralenti son rythme de parole, donne de plus amples explications en voyant les étudiants froncer les sourcils.

Feedback différé :
- Les résultats d’un sondage sur les intentions de vote des électeurs permettant aux candidats des partis politiques concernés d’ajuster leur stratégie.

27
Q

Vrai ou faux : La communication produit toujours des effets sur l’émetteur, le récepteur ou les deux.

A

Vrai

28
Q

Expliquer les effets de la communication sur l’émetteur et le récepteur

A

Les effets de la communication peuvent être plus ou moins visibles et s’échelonner selon des temporalités variables.

L’impact peut être observé à court-terme ou à long-terme.

29
Q

Expliquer la distinction entre les effets intentionnels et non intentionnels de la communication

A

Effets intentionnels :
- Ex : Le volume des vente d’un produit augmente suite à la diffusion d’une publicité promotionnelle

Effets non intentionnels :
- Ex : Une personne commet un faux pas en révélant, sans s’en rendre compte, les infidélités d’un proche.

30
Q

Nommer la première théorie sur la communication

A

Cybernétique, 1948, Norbert Wiener

Il a construit cette théorie en essayant d’améliorer l’efficacité des tirs des batteries de canons antiaériens.

31
Q

Vrai ou faux : C’est à partir de la théorie de cybernétique que la notion de rétroaction a émergée.

A

Vrai

32
Q

Expliquer plus précisément ce à quoi réfère la cybernétique en communication

A

Elle va tirer des conclusions plus générales sur la communication, en envisageant toujours cette dernière comme un processus circulaire.

33
Q

Quelle est la deuxième théorie de communication ?

A

La théorie mathématique de la communication, 1948, Claude Shannon (étudiant de Norbert Wiener).

Aussi appelé le modèle du télégraphe

34
Q

Expliquer ce qu’est la théorie mathématique de la communication

A

Dans cette théorie, l’information n’est qu’une grandeur statistique, c’est-à-dire une quantité abstraite, et ses significations n’importent pas.

35
Q

Comment la théorie mathématique de la communication s’oppose à celle de la cybernétique ?

A

Elle s’oppose à la cybernétique en envisageant la communication comme une chaine linéaire formée de plusieurs éléments successifs. Elle s’oppose donc à l’idée de circularité de la cybernétique.

36
Q

Expliquer les rôles des différentes composantes de la communication selon la théorie mathématique de la communication.

A
  • La source se situe à la première place de cette chaîne linéaire, en ce qu’elle s’identifie à ce qui produit le message (la voix d’un être humain).
  • L’émetteur intervient ensuite pour transformer le message de la de la source en signaux (le téléphone transforme la voix d’un être humain en oscillations électriques).
  • Le canal désigne alors le milieu (au sens médium) permettant de transporter les signaux (le câble téléphoniques transportant les oscillations électriques).
  • Le récepteur a pour finalité de retransformer à la destination, celle-ci étant ce à qui ou à quoi le message est destiné (la personne avec laquelle une communication téléphonique est établie).
37
Q

Quelle est la troisième théorie de communication ?

A

Le modèle orchestral, 1981, Yves Winkin

38
Q

Expliquer ce qu’est le modèle orchestral

A

Dans ce modèle, la communication interpersonnelle n’est pas appréhendée comme une transmission d’un message d’un point à un autre, avec une origine et un aboutissement, mais comme une production collective.

39
Q

Vrai ou faux : Le modèle orchestral prête attention aux codes de conduites et aux rôles des différents acteurs pour saisir leur contribution respective à la communication.

A

Vrai

40
Q
A