ATIVAD - Infections des tissus mous et ostéomyélite Flashcards

1
Q

Pour les traitements des infections à tissus mous et ostéomyélite, il n’existe pas en tant que tel des _____________________

A

Lignes de traitements spécifiques, donc d’autres considérations sont à prendre en compte mis à part la couverture

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2
Q

Nomme des éléments importants dans le questionnaire afin de bien évaluer le patient mis à part les signes et symptômes

A

Porte d’entrée (ex : trauma ou morsure)
Statut immunitaire (ex : VIH, cancer, immunosuppresseurs)
Comorbidités (diabète, dénutrition, insuffisance veineuse, MVP)
Voyage récent (pays visités
Antibiotiques reçus dans les derniers mois
Grossesse
Habitudes de vie (ex : milieu aquatique, pêche, spa)

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3
Q

En quoi les comorbidités comme la dénutrition et l’insuffisance veineuse peuvent être importantes à questionner

A

La dénutrition ralenti le processus de guérison (ex : plaie chez personnes âgées) et l’insuffisance veineuse limite la capacité du système immunitaire à se rendre au site infecté

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4
Q

Il peut être pertinent de questionner sur les antibiotiques reçus récemment, par contre en infections des tissus mous et ostéomyélite ______________________

A

La rotation d’antibiotiques n’est PAS nécessaire

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5
Q

Nomme des exemples de portes d’entré reliées au trauma, à l’inflammation et aux infections pré-existantes

A

Trauma : piqure, morsure, lésion, plaie chirurgicale
Inflammation : eczema, psoriasis, surface irradiée
Infection pré-existante : pied d’athlète, impétigo, varicelle, IVRS

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6
Q

Le diagnostic se fait surtout à partir _____________________

A

Des manifestations cliniques et rarement sur la culture (entre autre pratiquement impossible si non prurulent)

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7
Q

Nomme certaines conditions en infections des tissus mous et ostéomyélite pour lesquelles la culture est pertinente (6)

A

Infections secondaires aux morsures animales
Infections suivant exposition en milieu aquatique
Infections très sévères (sepsis)
Cellulite persistante ou récurrente
Patients immunosupprimés
Si plaie profonde, cellulite purulente ou cellulite avec abcès

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8
Q

Nomme des particularités de l’antibiotiques sélectionné qui sont importantes à prendre en considération surtout dans un contexte d’ATIVAD

A

Stabilité de l’antibiotique (et sa conservation) en plus de sa fréquence d’administration

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9
Q

Quels vaccins devraient être vérifiés avant de traiter une infection des tissus mous ou ostéomyélite

A

Principalement le tétanos, même si le calendrier vaccinal est à jour on ne prendra pas de chance si la date est inconnue. Parfois on administre le vaccin contre la rage lorsque nécessaire

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10
Q

Décris la durée de traitement et la réponse attendue en traitant les infections de la peau

A

La durée de traitement est habituellement de 5-10 jours (IV + PO), mais un traitement plus long peut être requis s’il y a infection sévère

La réponse attendue est une diminution des symptômes en 1-2 jours MAIS l’érythème et la rougeur peut s’empirer dans les 24 premières heures

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11
Q

VRAI ou FAUX : La pénicilline G et V sont des excellents anti-staphylocoques

A

FAUX : Environ seulement 15% des souches sont sensibles (mais se sont de bons anti-streptocoques)

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12
Q

Décris la pathologie et les sites affectées par la cellulite et l’érysipèle

A

La cellulite affecte surtout les membres inférieurs dans le derme inférieur et les tissus sous-cutanés graisseux

L’érysipèle affecte les membres inférieurs et le visage dans l’épiderme et le derme supérieur en plus des vaisseaux lymphatiques. C’est donc une infections de SURFACE

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13
Q

Décris l’âge moyen des patients avec la cellulite et l’érysipèle

A

Cellulite : Tous les âges
Érysipèle : Surtout jeunes enfants et personnes âgées

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14
Q

Décris la différence visuelle entre la cellulite et l’érysipèle

A

Cellulite : Érythème et oedème sur une zone DIFFUSE
Érysipèle : Lésion rouge vif avec oedème avec démarcation franche

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15
Q

Nomme une différence entre le début d’apparition de la cellulite et de l’érysipèle

A

Cellulite : Commence tranquillement et évolue
Érysipèle : Prodrome de fièvre/malaise, puis apparition soudaine

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16
Q

Nomme des symptômes pouvant s’apparenter à la cellulite et l’érysipèle

A

Oedème
Chaleur/Douleur
Fièvre
Adénopathies régionales

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17
Q

Pour la cellulite (purulente ou non) et l’érysipèle, indique les pathogènes responsables de l’infection

A

Cellulite NON purulente
- Streptocoques B-hémolytiques (surtout groupe A)
- Staphylocoque (plus rare)

Cellulite purulente
- Staphylocoque (SURTOUT, rare streptocoque)
- SARM (en présence de facteurs de risque)

Érysipèle
- Streptocoques B-hémolytiques (surtout groupe A)

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18
Q

Quand faut-il envisager un traitement IV en présence de cellulite ou érysipèle (6)

A

Signes systémiques d’infection
Progression rapide de l’infection
Absence d’amélioration avec voie orale
Impossibilité d’utiliser la voie orale
Atteinte au visage (à considérer)
Individu immunodéprimé

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19
Q

Nomme des exemples de signes systémiques d’infections

A

Fièvre élevée (> 38 o C)
Confusion
Tachycardie (> 90 bpm)
Tachypnée (> 24 rpm)
Hypotension;
Augmentation GB/CRP

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20
Q

Identifie la prise en charge générale selon si une cellulite NON purulente est sévère, modérée ou légère

A

Sévère : Lavage/débridement si nécrose avec traitement empirique
Modérée : Traitement IV (puis relais oral)
Légère : Traitement oral

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21
Q

Décris la prise en charge de la cellulite PURULENTE

A

Dans un stade léger, un drainage de l’abcès peut suffire, mais dans un stade modéré/sévère on doit couvrir le staphylocoque et faire une culture pour le SARM

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22
Q

L’ajout d’un traitement en cellulite PURULENTE est considérée en échec ou signes systémiques mais aussi avec une lésion de _________ cm

A

Plus large que 5cm

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23
Q

Nomme les traitements IV utilisés en cellulite NON purulente en stade modéré en nommant une particularité clinique pour chaque option

A

Céfazoline
- Probénécide utilisé pour q24h IV (30-60 minutes avant)

Ceftriaxone
- Couverture assez large pour l’indication

Cloxacilline
- Moins pratique car se donne q6h

Clindamycine
- Rarement utilisé (ex : risque C. diff)

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24
Q

Nomme les traitements PO utilisés en cellulite NON purulente en stade léger ou en relai oral

A

Cloxacilline
Céphalexine
Cefadroxil
Amoxicilline/Clavulanate
Clindamycine (rare)

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25
Q

Le __________________ a une couverture étendue par rapport aux autres options PO utilisés en cellulite NON purulente

A

Amoxicilline/Clavulanate

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26
Q

Pourquoi les macrolides ne sont pas clairement indiqués en cellulite NON purulente

A

Ce ne sont pas des excellents antibiotiques contre le staphylocoque et la résistance du streptocoque est en augmentation

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27
Q

Dans quel cas d’érysipèle précis allons-nous débuter avec un traitement IV

A

Atteinte au visage ou surface étendue

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28
Q

Nomme les traitements IV utilisés en érysipèle

A

Pénicilline G (*q4-6h)
Céfazoline
Ceftriaxone (large)
Clindamycine

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29
Q

Nomme les traitements PO utilisés en érysipèle

A

Pénicilline V
Amoxicilline
Céphalexine
Clindamycine

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30
Q

Si le diagnostique d’érysipèle est certain, quel antibiotique devrait-on privilégier

A

La pénicilline V parce qu’on sait que ça va être seulement du streptocoque (amoxicilline bon aussi), tandis que la céphalexine et la clindamycine couvrent aussi le staphylocoque

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31
Q

VRAI ou FAUX : Les tests de sensibilité sont toujours recommandés lors du traitement du SARM

A

VRAI

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32
Q

Nomme des situations dans lesquelles il est pertinent de couvrir le SARM (5)

A

Infection à SARM documentée (ou colonisation proche)
Infection sévère et état critique (risque inacceptable)
Prévalence locale élevée (ex. ≥ 30 à 50 %)
Réponse insuffisante à un traitement ne le couvrant pas
Patient avec facteurs de risque (au moins en tenir compte)

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33
Q

Nomme des facteurs de risque du SARM rapportés dans la littérature

A

Utilisateurs de drogues IV
Hémodialyse
Prisonniers/Militaires
HARSAH / VIH
Sports de contact
Diabète (seul ne justifie pas couverture)

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34
Q

Décris la prise en charge initiale générale du SARM

A

Lorsqu’il est suspecté on fait un drainage (si possible) et une culture pour effectuer un test de sensibilité en donnant une antibiothérapie empirique couvrant le SARM

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35
Q

Nomme les traitements IV utilisés pour traiter le SARM

A

Vancomycine (JAMAIS PO)
Linézolide (alternative à vancomycine)
Daptomycine (alternative à vancomycine)

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36
Q

Nomme une particularité du linézolide en traitant le SARM

A

Si possible on favoriser la voie PO car la biodisponibilité est excellente

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37
Q

Décris la couverture de la vancomycine

A

Excellent anti-Gram+ donc peut être utilisé en cellulite/érysipèle en cas réfractaires

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38
Q

Nomme deux effets indésirables à la perfusion de vancomycine et deux effets à surveiller

A

Perfusion :
- Irritation forte des veines en voie périphérique
- Red-Man syndrome (viser 1 g/h max)

Effets à surveiller
- Néphrotoxicité (prudence en IR)
- Neutropénie possible si long traitement

39
Q

Le linézolide et la daptomycine étant des alternatives de la vancomycine en SARM, quelles sont leur indications

A

Linézolide : Médicament d’exception RAMQ, en présence de SARM si la vancomycine inefficace, non tolérée ou C-I. Aussi en poursuite d’un traitement IV amorcé à l’hôpital

Daptomycine : Patient d’exception RAMQ, si allergie, intolérance ou C-I à la vancomycine et au linézolide

40
Q

Nomme les effets indésirables et une interaction principale avec le linézolide

A

Toxicité élevée : Thrombocytopénie, anémie, leucopénie, neuropathie périphérique (limiter à moins de 2 semaines)
Risque de syndrome sérotoninergiques avec ISRS

41
Q

Nomme un avantage du linézolide en faisant une comparaison avec la daptomycine

A

Il n’y a aucun ajustement requis en IR (daptomycine à partir d’une clairance de 30 ml/min)

42
Q

Nomme un effet indésirable notable de la daptomycine

A

Risque de myopathie : Mesurer CPK avant de débuter puis suivi hebdomadaire pendant traitement, l’utilisation concomitante avec des statines est déconseillée

43
Q

Nomme d’autres options rarement utilisées mais techniquement possible afin de traiter le SARM IV

A

Dalbavancine
Ceftopribole
Tigecycline

44
Q

Nomme les traitements PO utilisés pour traiter le SARM et leur utilité en clinique

A

Antibiotiques efficaces mais ne couvrant pas bien le streptocoque (pas grave quand certain du SARM)
- TMP-SMX, Minocycline Doxycycline

En deuxième intention
- Linézolide
- Clindamycine (non recommandé d’emblé = résistance)

45
Q

Décris la fréquence des morsures de chiens et de chats et la probabilité d’être infectieuse pour chaque

A

Chiens : 90% des morsures associé à un taux d’infection de 7%
Chats : 10% des morsures associé à un taux d’infection de 50%

46
Q

Nomme les bactéries suspectées en morsures animales provenant de la flore cutanée HUMAINE

A

Gram+
- Staphylocoque
- Streptocoque

47
Q

Nomme les bactéries suspectées en morsures animales provenant de la flore orale ANIMALE

A

Gram–
- Pasteurella (dont Pasteurella multocida)
- Capnocytophaga canimorsus (surtout immunosupprimé)

Anaérobies
- Fusobacterium
- Peptostreptoccus
- Bacteroides
- Porphyromonas
- Prevotella

48
Q

Quels pathogènes peuvent être présents quand la morsure est d’origine humaine comparée à animale

A

Flore cutanée humaine
- Même pathogènes (Gram+)

Flore orale humaine
- Gram + Streptocoque
- Gram- : Eikenella corrodens (pas les autres)
- Anaérobies : Même pathogènes

49
Q

La morsure n’évolue pas toujours en infection, nomme des facteurs augmentant la probabilité (5)

A

Immunosuppression
Lacération ou plaie ouverte
Sites impliqués
Pathogènes impliqués
Animaux impliqués

50
Q

Quels sites impliqués sont plus à risque d’être infectés après une morsure

A

Les mains et les tendons sont moins vascularisés donc les infections sont plus fréquentes (30-40%)

51
Q

Nomme un pathogène de morsure pour lequel une infection peut se développer rapidement

A

Une infection à pasteurella multocida se développe en 24 h et moins

52
Q

Décris les signes et symptômes d’une infection secondaire à une morsure

A

Jusqu’à 24 à 48 heures avant d’apparaître et ressemble beaucoup à une cellulite sensible, des signes systémiques d’infection peuvent s’installer souvent après 72h

53
Q

Décris les premières étapes de la prise en charge des morsures

A

En premier c’est les soins de plaie, il faut donc bien nettoyer rapidement quand ça arrive, avec savon antiseptique. On est mieux de laisser la plaie ouverte SAUF au visage qu’on peut faire des points de sutures jusqu’à 24h après.

On doit vérifier le statut vaccinal pour le tétanos et la rage, puis on peut commencer une analgésie PRN

54
Q

Dans quelles situations une prophylaxie infectieuse aux morsures est indiquée et quel médicament utilise-t-on

A

Amoxicilline/Clavulanate BID pendant 3-5 jours si :
- Morsure profonde
- Suture ou chirurgie nécessaire
- Près d’une articulation ou un os;
- À la main, au pied, visage, organes génitaux
- Patients immunosupprimés ou aspléniques

55
Q

Nomme les traitements IV utilisés en morsures

A

Pipéracilline/Tazobactam
Ertapenem, Méropénem, Imipenem-CILASTIN
Ceftriaxone (combinaison)
Ciprofloxacine (combinaison)
Lévofloxacine (combinaison)

56
Q

De manière générale, lorsqu’on utilise des quinolones pour traiter une infection de la peau on ____________________

A

Favorise la voie PO (même pour traitements IV comme le cas du linézolide)

57
Q

Pourquoi utilise-t-on l’imipenem-CILASTIN en morsures

A

La stabilité de l’imipenem standard est médiocre en ATIVAD

58
Q

Dans le traitement des morsures, pourquoi certains traitements doivent être combinées

A

On doit ajouter une couverture pour les anaérobies (souvent avec du métronidazole ou de la clindamycine)

59
Q

Nomme un nouvel antibiotique IV ayant l’indication pour le traitement des morsures

A

Amoxicilline sodique-clavulanate IV PAR CONTRE qui est non couvert RAMQ en ambulatoire (à l’hôpital oui) parce qu’en ATIVAD il y a un problème majeur. La conservation est trop courte (4h maximum même au frigo), en pratique c’est préparé STAT et administré

60
Q

Nomme les traitements PO en relai pour le traitement des morsures

A

Amoxicilline/Clavulanate (SEUL en monothérapie)
Céfuroxime
TMP-SMX
Ciprofloxacine
Lévofloxacine
Moxifloxacine
Doxycycline

61
Q

Que veut-on dire par une infection pied diabétique

A

Toute infection du pied d’un patient diabétique, allant de la plaie superficielle à l’ostéomyélite, en passant par la cellulite

62
Q

VRAI ou FAUX : Le pseudomonas est fréquemment rencontré en présence d’un pied diabétique

A

FAUX : C’est une minorité

63
Q

Le pied diabétique représente _____% des hospitalisation chez les diabétiques et _______ des causes d’amputations GÉNÉRALES

A

25%
1/3

64
Q

Nomme des facteurs de risque au pied diabétique

A

ATCD d’ulcères du pied / d’amputation
Neuropathie diabétique
Atteinte vasculaire périphérique (MVAS)
Déformation du pied
Blessure au pied (trauma)
Infection (ex : hygiène des pieds déficiente)
Mauvais contrôle des glycémies

65
Q

Sur quoi repose principalement le diagnostique du pied diabétique

A

Basé sur les manifestations cliniques, principalement la présence de 2 signes d’inflammation ou plus parmi les suivants
- Purulence
- Érythème
- Chaleur
- Douleur/Sensibilité
- Induration

66
Q

Plusieurs systèmes de classification existent pour le pied diabétique, mais un des plus utilisé est _________________

A

IDSA avec 3 niveaux de sévérité
- Léger, modéré, sévère

67
Q

Décris un pied diabétique léger

A

Œdème local ou induration avec un érythème entre 0,5-2,0 cm autour de l’ulcère. L’infection est limitée à la peau ou tissus sous-cutanés superficiels avec un ulcère peu profond et pas d’atteinte osseuse. Il peut y avoir chaleur, sensibilité, douleur localisée et décharge purulente

68
Q

Décris un pied diabétique modéré

A

Cellulite étendue avec érythème de 2,0 cm et plus autour de l’ulcère. L’infection est étendue aux tissus sous-cutanés profonds et le muscle, tendon, articulation ou os est atteint. Il n’y a pas de symptôme systémique et le patient est stable hémodynamiquement

69
Q

Décris un pied diabétique sévère

A

Ressemble à un pied diabétique modéré mais en présence d’au moins deux signes systémiques d’infection

70
Q

Quand peut-on suspecter une ostéomyélite dans un contexte de pied diabétique

A

Os visible ou possibilité de le palper avec ulcère de plus de 2,0 cm présent depuis plus de 1-2 semaines

71
Q

Lorsqu’une ostéomyélite se présente en contexte de pied diabétique, les risques de ___________________ (2) augmentent

A

Amputation (résection osseuse requise dans 15-25% des cas)
Infections récurrentes

72
Q

Est-ce que la présence d’ostéomyélite en pied diabétique modifie le traitement

A

Le choix d’antibiotique reste le même mais la durée de traitement est plus longue

73
Q

Quels pathogènes sont à suspecter en pied diabétique léger et superficiel

A

Principalement des Gram+
- Staphylococcus aureus (SARM si facteurs de risque)
- Staphylocoque coagulase-négative (S. epidermidis)
- Streptocoque β-hémolytique/agalactiae

74
Q

Quels pathogènes sont à suspecter en pied diabétique en présence d’ulcères profonds, d’infections chroniques ou de patients ayant déjà été traités avec antibiotiques

A

Gram+ : Même qu’infection légère
- AVEC Entérocoques (du tube digestif)

Gram- : Entérobactéries (ex : E. coli) et Pseudomonas

Anaérobies possibles

75
Q

Quels pathogènes sont à suspecter en pied diabétique en présence de plaie ischémique, nécrose malodorante ou de signes systémiques

A

Assez similaire aux infections modérées mais avec une fréquence plus élevée d’anaérobies comme
- Bacteroides et Clostridium

76
Q

Décris la prise en charge initiale avant les antibiotiques du pied diabétique

A

D’abord il y a le soin de plaie avec débridement et culture si infection modérée/sévère ou risque de résistance. Puis on élève le membre en offrant des MNP comme soins des pieds, alimentation saine, arrêt tabagique et contrôle glycémique

77
Q

Nomme les traitements PO utilisés en pied diabétique LÉGER

A

Amoxicilline/Clavulanate
Céphalexine
Clindamycine (dernier reccours)

78
Q

Nomme les traitements IV utilisés en MONOTHÉRAPIE en pied diabétique MODÉRÉ/SÉVÈRE

A

Pipéracilline/tazobactam
Ertapenem, Meropenem, Imipenem-CILASTATIN
Moxifloxacine morsure en combinaison (dernier recours)

79
Q

Nomme les traitements IV utilisés en COMBINAISON en pied diabétique MODÉRÉ/SÉVÈRE

A

Métronidazole combiné à
- Ceftriaxone
- Ciprofloxacine
- Lévofloxacine

80
Q

Nomme les traitements PO utilisés en relai du pied diabétique MODÉRÉ/SÉVÈRE

A

Amoxicilline/Clavulanate
Moxifloxacine
Clindamycine (avec lévofloxacin/ciprofloxacin pour Gram-)

81
Q

Décris les différentes durées de traitement du pied diabétique

A

Léger : 1-2 semaines
Modéré/Sévère : 2-4 semaines
Os atteint : 4-6 semaines

82
Q

Décris la prévalence du pseudomonas en pied diabétique

A

Dans notre climat tempéré c’est assez rare (moins de 10 % des plaie) mais on peut en retrouver surtout si les pieds sont en milieux humides, en cas de trempage ou de macération (ex : spa). Dans les climats tropicaux c’est plus fréquent

83
Q

Décris la prise en charge général pharmaceutique du pied diabétique en présence de pseudomonas

A

Le traitement est essentiellement IV (seulement ciprofloxacine et lévofloxacine couvrent PO). On opte rarement pour une double couverture sauf s’il y a risque de résistance

84
Q

Nomme les traitements IV utilisés en pied diabétique en présence de pseudomonas

A

Pipéracilline/Tazobactam
Ceftazidime
Cefepime
Ciprofloxacine
Lévofloxacine
Aminosides (surtout pour potentialiser)

85
Q

Nomme les 3 principales sources d’infection à ostéomyélite

A

Par voie hématogène (souvent une seule bactérie)
Par une infection de la peau et des tissus mous sous-jacente
Par contamination secondaire à un trauma ou à une chirurgie

86
Q

Nomme les pathogènes suspectés en ostéomyélite

A

Dépend beaucoup de l’attiente mais souvent
- Gram+ : Staphylocoques (plus rarement streptocoques)
- Gram- (ex : E. coli et Klebsiella)
- Anaérobies possibles mais rare

87
Q

Nomme les différences dans l’état de l’os et l’évolution entre l’ostéomyélite aigue et chronique

A

Aigue : Évolue en quelques jours ou semaines sans séquestres
Chronique : Évolue en quelques mois ou années en présence de séquestres (tissu osseux nécrosé qui se détache de l’os sain)

88
Q

L’ostéomyélite chronique peut présenter des ________________ comparé à l’ostéomyélite aigue

A

Fistules avec écoulement

89
Q

Décris la prise en charge générale de l’ostéomyélite incluant la durée de traitement

A

Dans certains cas une procédure chirurgicale est requise afin de faire le retrait du matériel (amputation) et le débridement. Ensuite l’antibiobthérapie IV est débutée empiriquement et ajustée avec les résultats de culture si disponible. La durée de traitement est de 4-6 semaines en général, parfois on peut aller jusqu’à 8 semaines en présence de SARM mais assez rare. On peut compléter le traitement par voie PO si adéquat

90
Q

Quelles sont les 2 voies d’accès en ATIVAD

A

Voie périphérique :Durée de traitement courte (< 2 semaines) et doit se changer aux 72-96 heures (MAX 6 jours si accès à l’infirmière difficile)

Voie centrale : Durée de traitement (> 1-2 semaines) et peut être laisser en place pour toute la durée du traitement (installée en radiologie)

91
Q

Nomme les 4 modes d’administration en ATIVAD

A

Gravité
Seringue (IV direct)
Perfuseur élastomérique (ou biberon)
Pompe

92
Q

Pour la pompe ATIVAD, nomme des critères justifiant son utilisation

A

Fréquence répétée des doses de médicament
Durée d’administration du médicament
Durée de traitement
Incapacité physique, cognitive

93
Q

Nomme des aspects techniques à prendre en compte avec la pompe

A

Éviter les bulles d’air dans les sacs (souvent 1 sac par 24h)
Changement de pile (aux 2-3 jours)
Changement de la tubulure (2 fois par semaine)
Garder la veine ouverte

94
Q

Comment la veine est gardée ouverte avec la pompe en ATIVAD

A

Un petit filet d’antibiotique constant est administré entre les doses