Anna Freud - Houzel Flashcards
Crise d’adolescence = Crise de la défense
Moi devient inflexible, il s’endurcit car soucieux de maintenir les acquis de la latence ; le Moi ne doit pas s’effondrer donc mobilisation de défenses : Ascétisme
Ascétisme
Lutte pour le contrôle des pulsions sexuelles et agressives en renonçant activement à la satisfaction.
o Lutte contre les éléments œdipiens
o Hyper-contrôle (ex : anorexie mentale où le patient interrompt sa puberté pour bloquer les changements corporels).
Rationalisation
Sollicitation très active de l’intellect et des connaissances ; exploration des savoirs, construction des théories.
Peut déboucher sur un discours savant et désincarné.
D’autres défenses plus archaïques
Déni et Clivage (les deux vont svt ensemble)
Le déni vient couper le sentiment de changement avec l’adolescence ; le clivage se fait entre le désir de l’adolescent d’être autonome et de se construire seul et le désir d’appartenir à son groupe social ou scolaire.
Projection : “Je change, c’est la faute des autres”
Recours aux agirs : Moins psychique que les autres (moins inconscient peut-être ?)
- Mouvements hétéro ou auto agressifs
- Errance, fugue
- Prise de drogues, alcool etc.
- Mise en danger.
Le travail de liaison des affects est trop coûteux et compliqué : passage à l’acte sur le corps pour décharger les angoisses (« circuit court »).
Alliance de travail
Alliance thérapeutique qui se créé dès la première rencontre patient + clinicien. Collaboration mutuelle, engagement réciproque entre thérapeute et ses patients. Alliance est à construire avec l’enfant : aspects imaginaires, symboliques et émotionnels qui lui permettent de donner un sens à ses symptômes et souffrances qui peuvent ne pas être perçus par les autres adultes.
Avec l’adulte : Parents sont blessés narcissiquement par les troubles de leur enfant et aussi d’aller consulter (-> rivalité avec le thérapeute). + Il faut prendre en compte l’enfant dans son environnement.
Dessin
Utilisé dans la rencontre avec l’enfant pour évaluer sa maturation psycho-affective, intellectuelle et psychomotrice (schéma corporel Ajuriaguerra).
Le dessin n’a de sens que dans le contexte de la thérapie (considéré comme acte transférentiel). On s’intéresse à la façon dont il est réalisé, s’il y a eu un modèle : savoir si l’enfant utilise ses propres ressources pour construire son dessin. Ce que le dessin représente et ce qu’il représente pour l’enfant. Aspect miroir du dessin sur la psyché de l’enfant.
Luquet : 2 ans : réalisme fortuit, enfant trouve une signification après avoir dessiné
4 ans : réalisme intellectuel ; enfant représente de manière concrète le monde tel qu’il le voit lui avec le plus de détails possibles.
8 ans : réalisme visuel avec souci de perfection, de conformité idéale, perfectionniste.
Adolescence : déclin du dessin, majorité des ado abandonnent le dessin.
Identification
Idée selon laquelle il faut s’identifier à tous les protagonistes ; les parents, et le patient (sinon alliance de travail n’est pas possible).
« Processus psychologique par lequel un sujet assimile un aspect, une propriété, un attribut de l’autre et se transforme, totalement ou partiellement, sur le modèle de celui-ci. La personnalité se constitue et se différencie par une séries d’identifications. »
Jeu
Particularité du travail c’est l’environnement de l’enfant. Moyen de témoigner de sa vie psychique active et affective.
Freud : Jeu du Fort/Da -> Compensation de l’absence de la mère par le jeu avec la bobine.
M. Klein : Jeu = association libre chez l’enfant. Situation analytique du jeu.
A. Freud : Jeu ≠ association libre. Pour elle, le jeu est un moyen d’instaurer une relation de confiance avec l’enfant : période de préparation de la thérapie.
Winnicott : Game = jeu structuré avec des règles vs. Play= jeu spontané, libre et créatif. Le jeu est lié à l’espace transitionnel.