237- Acrosyndromes (phénomène de Raynaud, érythermalgie, acrocyanose, engelures, ischémie digitale) Flashcards

1
Q

Définition de acrosyndrome vasculaire =

A

Trouble vasomoteur des extrémités touchant les petits vaisseaux (artères, artérioles, capillaires et veinules postcapillaires), généralement des mains, pouvant toucher les pieds, le nez…

  • Trouble paroxystique : phénomène de Raynaud (le plus fréquent), érythermalgie
  • Trouble permanent : acrocyanose
  • Acrosyndrome trophique : engelure, hématome spontané du doigt, syndrome de l’orteil pourpre, ischémie digitale permanente, nécrose digitale
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2
Q

Définition de phénomène de Raynaud =

A
  • Acrosyndrome paroxystique : (le plus fréquent), érythermalgie
  • 10 à 15% de la population, majoritairement essentiel
  • Touche volontiers 1 ou pl phalanges d’1 ou pl doigts, y compris les orteils, principalement les 4 derniers doigts
  • Facteur déclenchant :
  • Froid : sortie en extérieur, refroidissement général, contact avec l’eau ou une source froide
  • Autres : changement de température (passage dans un lieu climatisé), émotion, stress - Durée variable de quelques minutes à plusieurs dizaines de minutes : durée moyenne = 20 minutes
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3
Q

Quelles sont les 3 phases successives du phénomène de Raynaud, Quelle phase est indispensable au dg ? =

A
  • *- Phase blanche syncopale** : doigts d’aspect blanc, exsangue, avec limite très nette, accompagné d’une abolition de la sensibilité (anesthésie au froid)
  • *- Phase cyanique/asphyxique inconstante** : aspect cyanosé, bleuté ou violacé, indolore
  • *- Phase pseudo-érythermalgique inconstante** : érythémateuse, souvent douloureuse

=> Seule la 1ère phase est indispensable au dg

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4
Q

Définition, fréquence, sex-ratio, date de début, examens complémentaires, dg de la Maladie de Raynaud =

A

= Phénomène de Raynaud essentiel : 80 à 90% des cas
- Prédominance féminine (4/1),

  • Début < 35-40 ans (pendant l’adolescence ++), antécédents familiaux
  • Des doigts ± orteils, nez, oreille, bilatéral et symétrique, épargne les pouces, à recrudescence hivernale
  • Capillaroscopie normale et recherche d’AAN négative (si réalisée)
  • Recul de > 2 ans sans apparition d’une autre cause
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5
Q

Phénomène de Raynaud secondaire =

A
  • Début à tout âge
  • Asymétrique ou unilatérale, pouce parfois touché, recrudescence hivernale inconstante - Globalement plus sévère, avec des crises plus fréquentes et plus longues
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6
Q

Cause de phénomène de Raynaud secondaire =

A

- Médicaments :

  • β-bloquant ++ (par voie générale ou collyre)
  • Ciclosporine
  • Interféron
  • Dérivés de l’ergot de seigle
  • Bromocriptine
  • Inhibiteur de tyrosine-kinase
  • Vasoconstricteurs nasaux
  • Cytotoxiques : bléomycine, sels de platine

- Toxique : tabac, cannabis, cocaïne, amphétamines

- Connectivite :

  • Sclérodermie systémique ++ (95% des cas)
  • Autres : connectivite mixte (70%), lupus (20%), Gougerot-

Sjögren (30%), myopathie inflammatoire primitive (30%)

  • Syndrome myéloprolifératif :
  • maladie de Vaquez,
  • thrombocytémie essentielle
  • Vascularite (rare) :
  • maladie de Horton,
  • Takayasu,
  • cryoglobulinémie,
  • cryofibrinogène
  • Artériopathie professionnelle ou de loisirs :
  • syndrome du marteau hypothénar (unilatéral),
  • maladie des vibrations,
  • intoxication professionnelle (silice, arsenic, chlorure de polyvinyle)
  • Artérite digitale
  • Thromboangéite oblitérante de Buerger
  • Maladie athéromateuse
  • Syndrome du défilé thoraco-brachial
  • Syndrome du canal carpien
  • Cause rares :
  • embolie distale,
  • maladie des agglutinines froides,
  • Ig monoclonale
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7
Q

Signes évocateurs d’un phénomène de Raynaud secondaire =

A
  • Survenue chez l’homme, apparition tardive > 40 ans
  • Caractère unilatérale, atteinte des pouces ou d’autres localisations (nez…)
  • Absence de phase blanche syncopale
  • Anomalie vasculaire : abolition d’un pouls, manœuvre d’Allen positive
  • Méga-capillaires visibles à l’œil nu à la racine de l’ongle
  • Troubles trophiques (actuels ou passés) : ulcération distale, cicatrices rétractiles pulpaires…
  • Déformation des doigts : doigts boudinés, sclérodactylie, télangiectasie
  • Signes cliniques généraux orientant vers une connectivite ou une maladie systémique
  • Palpation thyroïdienne anormale
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8
Q

Examen clinique du phénomène de Raynaud =

A
  • Recherche des pouls périphériques aux 4 membres
  • Manœuvre d’Allen (compression des artères ulnaires ou radiales) : fonctionnalité de la circulation digitale, de l’arcade palmaire=> recherche d’occlusion ulnaire ou radiale
  • Facteur étiologique ou favorisant :
  • Signe de Tinel et manœuvre de Phallen (canal carpien)
  • Palpation d’une côte cervicale (syndrome du défilé thoraco-brachial)…
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9
Q

Quels sont les examens complémentaires à réaliser en l’absence de signe évocateur d’une cause 2ndr =

A

Aucun (ou capillaroscopie seule) !

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10
Q

Que faire en absence d’orientation clinique face à un phénomène de Raynaud ? (2)

A
  • Ac anti-nucléaires
  • Capillaroscopie = normale en cas de maladie de Raynaud : recherche d’éléments orientant vers une microangiopathie organique (méga-capillaire, raréfaction capillaire)
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11
Q

Quel examens réaliser en fonction de l’orientation clinique face à un phénomène de Raynaud ? =

A
  • Caractérisation des Ac anti-nucléaires : anti-centromère, anti-topoisomérase 1 (anti-Scl70) dans la sclérodermie systémique, anti-RNP dans les connectivites mixtes…
  • Evaluation des FdRCV : glycémie à jeun, bilan lipidique
  • Bilan : VS, CRP, NFS, EPS, TSH
  • En cas de nécrose digitale ou selon le contexte (syndrome sec, purpura vasculaire, hémolyse…) : recherche de cryoprotéine (cryoglobuline, agglutinine froide, rarement cryofibrinogène)
  • Echo-Doppler des artères des membres supérieurs : en cas d’anomalie vasculaire à l’examen clinique ou de phénomène de Raynaud unilatéral
  • Si orientation vers un syndrome du défilé thoraco-brachial : Rx du rachis de face centré sur C7 (recherche d’une apophysomégalie) et RP (recherche d’une côte cervicale)
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12
Q

Que faire en cas de suspicion de phénomène de Raynaud secondaire sans anomalie retrouvée ?

A
  • Consultation annuelle à la recherche d’apparition de signes de sclérodermie systémique ou autre connectivite
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13
Q

Combien de temps faut-il pour poser le dg de la maladie de Raynaud ?

A
  • Le dg nécessite un recul évolutif d’au moins 2 ans
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14
Q

Que peut annoncer un phénomène de Raynaud ?

A
  • Le phénomène de Raynaud peut précéder de plusieurs mois les 1er signes cliniques d’une pathologie
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15
Q

Traitement du phénomène de Raynaud =

A

- RHD :

  • Protection contre le froid et l’humidité (gants…),
  • eEviter les traumatismes répétés,
  • Sevrage tabagique
  • Trtt médicamenteux dans les formes sévères :
  • Inhibiteur calcique : nifédipine ou diltiazem
  • Dérivés nitrés en patch sur la pulpe des doigts
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16
Q

Causes particulières de phénomène de Raynaud = (4)

A
  • Sclérodermie systémique
  • diffuse
  • cutanée limitée
  • Causes pro
  • Artériopathie des membres supérieurs
  • athérome
  • thrombo- angéite de Buerger
  • Artérite digitale
17
Q

Définition de slcérodermie systémique =

A
  • Maladie auto-immune systémique rare, caractérisée par une dysfonction microcirculatoire et une fibrose cutanée progressive, pouvant atteindre les organes profonds
  • FdR : solvants organiques, chlorure de vinyle monomérique, dérivés du pétrole, silice
  • Ac anti-nucléaires dans 90% des cas

=> Syndrome de Raynaud dans > 90% des cas, généralement le 1er signe clinique

18
Q

Sclérodermie systémique diffuse =

A
  • Lésions de sclérose cutanée remontant au-dessus des coudes et/ou des genoux
  • Atteinte possible d’organes : fibrose pulmonaire, atteinte myocardique, atteinte digestive (malabsorption, dénutrition majeure)
  • Souvent caractérisée par des Ac anti-topoisomérase 1 (anti-Scl70)
  • Associée à la présence d’Ac anti-ARN polymérase III : risque de crise rénale sclérodermique (déclenché par une corticothérapie), risque accru de cancer
19
Q

Sclérodermie cutanée limitée =

A
  • Fibrose cutanée limitée aux mains, ne dépassant pas les coudes - Ac anti-centromère souvent présents
  • Risque : HTAP (10% des cas)
20
Q

Causes professionnelles =

A
  • Maladie des vibrations (marteaux-piqueurs, tronçonneuse, scie…) : unilatéral ou bilatéral
  • Syndrome du marteau hypothénar (traumatismes répétés au niveau de l’éminence hypothénar, avec risque d’anévrisme de l’artère ulnaire) : dysesthésie cubitale, phénomène de Raynaud asymétrique prédominant aux derniers doigts de la main dominante, risque d’ischémie digitale
    => Maladie professionnelle (n°39) si > 5 ans d’exposition
21
Q

Artériopathie des membres supérieurs =

A

Athérome :

  • Localisation possible au membre supérieur, généralement peu ou pas symptomatique, avec phénomène de Raynaud seulement à un stade évolué

Thrombo- angéite de Buerger :

  • Homme dans > 90% des cas, jeune < 40 ans, fumeur
  • Artériopathie distale des 4 membres : phénomène de Raynaud, ischémie digitale, claudication du pied ou du mollet, abolition des pouls, troubles trophiques aux MI
  • Consommation de tabac constante, souvent très importante, ou de cannabis, amphétamine ou cocaïne
  • Associé à des phlébites superficielles, manœuvre d’Allen pathologique
22
Q

Artérite digitale =

A

= Maladie artérielle en rapport avec des FdRCV, sans élément suffisant pour porter le diagnostic de thromboangéite oblitérante ou de maladie athéromateuse symptomatique

23
Q

Acrocyanose =

A
  • Trouble permanent
  • Anomalie vasculaire périphérique en rapport avec une microangiopathie fonctionnelle, bénigne : fréquent isé par un IMC bas : très fréquente au cours de l’anorexie mentale ou chez le sujet âgé dénutri
24
Q

Manifestations cliniques de l’acrocyanose =

A
  • Trouble vasomoteur permanent : extrémités froides, œdématiées, de coloration érythrosique ou bleutée, voire violacée, s’effaçant à la vitropression
  • Majorée au cours des saisons froides, remplacée par une érythrose ou une érythrocyanose en été
  • Non douloureux
  • Fréquemment associé :
  • Livedo de stase déclive, prédominant aux membres inférieurs
  • Hyperhidrose des mains et des pieds
  • Complication : engelure, fissure cutanée, retard à la cicatrisation, mycose péri-unguéale
  • Dg clinique : aucune exploration complémentaire
  • Capillaroscopie (si réalisée) : stase veinulo-capillaire avec anses capillaires dilatées, notamment à leur partie efférente
25
Q

DD de l’acrocyanose =

A
  • Phénomène de Raynaud : caractère paroxystique, avec phase blanche syncopale
  • Acrorhigose : sensation de froid des extrémités, sans signe clinique visible, souvent chez la femme jeune
26
Q

Définition de l’Erythromélalgie (2ndr à un syndrome myéloprolifératif) ou érythermalgie (sans anomalie) =

A
  • Acrosyndrome paroxystique rare, secondaire à une vasodilatation microcirculatoire des extrémités
    => A différencier de l’acrocholose : sensation de chaleur des extrémités sans douleur
27
Q

Clinique de ERYTHROMELALGIE - ERYTHERMALGIE =

A
  • *- Trouble vasomoteur paroxystique** : déclenché par le chaud
  • Critère majeur (obligatoire) : rougeur et douleur très intense, évoluant par crises
  • Critère mineur (≥ 2 critères) :
  • Déclenchement au chaud ou à l’exercice
  • Augmentation de chaleur locale
  • Calmé par le froid ou le repos
  • Sensible à l’aspirine

=> Bilan étiologique = NFS systématique : syndrome myéloprolifératif dans 50% des cas

28
Q

Causes de l’ERYTHROMELALGIE - ERYTHERMALGIE =

A

- Primitive :

= Familiale (± anomalie génétique documentée) ou non (par neuropathie des petites fibres) - Début précoce, volontiers bilatérale, symétrique et souvent très intense

- Secondaire :

  • Sd myéloprolifératif :
    • = Erythromélalgie : complication micro-thrombotique, parfois révélatrice d’une maladie de Vaquez ou d’une thrombocytémie essentielle
  • En cas de plaquettes élevées (thrombocytose > 400 G/L)
  • Bonne réponse à l’aspirine à faible dose et/ou à la diminution de la thrombocytose par le traitement de fond
  • Autre :
    • Médicament vasodilatateur : inhibiteur calcique, bromocriptine
    • Lupus systémique
    • Hyperthyroïdie
29
Q

Définition d’engelure =

A

Acrosyndrome vasculaire à composante trophique, accompagnée de lésions histologiques

30
Q

Clinique de l’engelure =

A

= Lésions cutanées induites par le froid, siégeant préférentiellement sur les doigts ou les orteils, mais pouvant toucher toute zone cutanée exposée au froid
- Aspect variable : unique ou multiple, souvent asymétrique, pouvant prendre l’aspect de macule, papule, plaque ou nodule, de couleur rouge-violacée souvent accompagné de prurit, douleur et/ou brûlure

  • Débutant 12 à 24h après l’exposition au froid, se résorbant en quelques semaines, parfois chronique
  • Complication : ulcération, bulle hémorragique, infection
    => Diagnostic clinique
31
Q

Causes des engelures =

A

Engelure idiopathique

  • Terrain : femme jeune
  • Zone exposée au froid : doigts, orteils
  • Guérison en quelques semaines, complication locale possible
  • TTT : protection contre le froid, topique (émollient, dermocorticoïde) voire vasodilatateur

Pseudo- engelure

=> A évoquer si : purpura, livédo, nécrose, hyperkératose

  • Lupus engelure : lésion cutanée chronique de lupus
  • Iatrogène : identique au syndrome de Raynaud
  • Cryoglobulinémie : lésion purpurique d’évolution ulcérée, nécrotique, hyperalgique
  • Vascularite ou emboles de cristaux de cholestérol
32
Q

Ischémie digitale permanente =

A

Acrosyndrome trophique, pouvant aller jusqu’à la nécrose digitale

  • Beaucoup plus rare que les nécroses d’orteils (essentiellement d’origine athéromateuse)
33
Q

Clinique de l’ischémie digitale permanente =

A
  • Acrosyndrome atypique : sévérité, durée prolongée, touchant un ou plusieurs doigts
  • Survenue secondaire de douleurs nocturnes et d’un aspect livédoïde
  • Anomalie sous-unguéale quasi-pathognomonique :
  • Stries hémorragiques sous-unguéales
  • Hémorragies sous-unguéales en flammèche
  • Troubles trophiques au stade ultime :
  • Ulcération pulpaire
  • Infarctus péri-unguéal
  • Gangrène pulpaire

=> Jusqu’à la nécrose digitale

34
Q

Causes de l’ischémie digitale permanente =

A
  • *- Embolie (cardiaque ou artérielle) ou thrombose** : tableau brutal initial
  • *- Vascularite ou vasculopathie** : souvent précédé d’un phénomène de Raynaud préexistant

- Connectivite

  • Sclérodermie systémique : 50% des cas, surtout dans les formes cutanées limitées
  • Syndrome de Gougerot-Sjögren : rare, sauf en cas de cryoglobulinémie associée
  • Autre :
    • Lupus systémique
    • Myopathie inflammatoire primitive ± syndrome des antisynthétases

- Traumatique

  • Sd du marteau hypothénar, maladie des vibrations

- Thromboangéite oblitérante

  • De Buerger : 30-50% des cas

- Hématologique

  • Maladie de Vaquez ++
  • Thrombocytémie
  • Maladie des agglutinines froides
  • Syndrome d’hyperviscosité

- Vascularite

  • Cryoglobulinémie - SAPL

- Cause embolique

  • Athérosclérose : plaque d’athérome artérielle ulcérée ++
  • Anévrisme par défilé thoraco-brachial
  • Embolie d’origine cardiaque
  • Emboles de cholestérol

- Néoplasie

  • Surtout digestif, pulmonaire ou ovarien

- Iatrogène

  • Dérivé de l’ergot de seigle
  • Chimiothérapie : bléomycine, gemcitabine

- Idiopathique : 5% des cas

35
Q

Bilan étiologique de l’ischémie permanente digitale =

A
  • NFS ± recherche de mutation JAK2 si contexte évocateur - Glycémie, bilan lipidique
  • CRP, fibrinogène
  • Electrophorèse des protéines
  • Cryoglobulinémie
  • Ac anti-nucléaires
  • Recherche de SAPL : anticoagulant circulant, Ac anticardiolipine, Ac anti-β2-glycoportéines 1
36
Q

Ttt de l’ischémie permanente digitale =

A
  • Inhibiteurs calciques
  • Perfusion d’analogue de prostaglandine en hospitalisation : iloprost
  • Soins locaux : pansement gras